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Les combats continuent en Libye malgré le Covid-19

Le Conseil de sécurité exprime son inquiétude

Alors que, dans plusieurs pays, l'appel du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à la cessation des hostilités pour permettre la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus, a été entendu, notamment au Yémen, en Syrie ou aux Philippines, la Libye demeure en proie aux affrontements entre les forces loyales au Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, et celles du maréchal Khalifa Haftar. Celui-ci n'entend pas lâcher prise, malgré les dernières résolutions du Conseil de sécurité, et son objectif de s'emparer de la capitale reste son principal leit-motiv.
C'est pourquoi l'ONU a exprimé hier sa vive inquiétude face à la situation, au lendemain de la confirmation du premier cas de la maladie COVID-19 en Libye, faisant craindre une propagation de l'épidémie de nature à submerger la capacité d'assistance humanitaire, «déjà surchargée».
«La santé et la sécurité de toutes les personnes en Libye, dont 345.000 des plus vulnérables, sont menacées. Une éventuelle flambée pourrait submerger la capacité d'assistance humanitaire déjà surchargée», a notamment averti le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric.
L'organisation est mobilisée pour accompagner les efforts des autorités libyennes dans la mobilisation des moyens de lutte contre la pandémie du COVID-19, mais elle estime que, sans un financement de toute urgence, les plans de lutte aussi bien nationaux que ceux de l'ONU auront beaucoup de mal à être appliqués.
Les responsables onusiens redoutent, à ce titre, l'insuffisance des moyens consacrés à l'action humanitaire en Libye où les vulnérabilités sont nombreuses et les besoins vitaux conséquents.
Qui plus est, la situation est aggravée par la poursuite des hostilités entre les deux camps antagonistes, à savoir le GNA de Tripoli et le gouvernement non reconnu de l'Est, soutenu par les forces du maréchal Khalifa Haftar. Des hostilités caractérisées par des affrontements quotidiens mettant en péril les structures de santé et d'action humanitaire aux alentours de Tripoli ainsi que d'autres localités voisines, contrairement aux assurances formulées par les deux camps rivaux sur la pérennité de la trêve conclue à Moscou et saluée par le Conseil de sécurité de l'Onu qui a exhorté à sa consolidation par un cessez-le-feu durable, première condition à la relance du processus politique de sortie de la crise déclenchée le 4 avril dernier avec l'offensive de Haftar contre la capitale libyenne.
C'est pourquoi le Conseil de sécurité, réuni jeudi dernier par visioconférence, a exprimé sa préoccupation face à cette importante escalade des hostilités en Libye, dont l'impact sur la propagation de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir de graves conséquences sur la population civile.
Les membres du Conseil ont dès lors réitéré leur appel aux parties au conflit pour «une désescalade urgente des combats, la cessation immédiate des hostilités et la garantie d'un accès sans entrave à l'aide humanitaire dans tout le pays».

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