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La mort présumée des chefs d'al Qaïda va changer la carte du terrorisme

L'ombre de Ben Laden pèse sur l'échiquier

Malgré les nombreuses «franchises» qui agissent en son nom sur plusieurs continents, depuis plusieurs années, al Qaïda n'est plus que l'ombre d'elle-même, après avoir «réussi» le plus terrible des attentats un 11 septembre 2011, aux Etats-Unis. A cela une raison surprenante, la maladie et la discrétion extrême de ses dirigeants dont on ne sait pratiquement rien, depuis la mort d'Oussama Ben Laden, le leader charismatique de cette organisation terroriste. Les groupes qui lui ont prêté allégeance, du Sahel au Pakistan, en passant par la Somalie, l'Egypte et le Yémen, sans oublier les réseaux européens, portent en grande partie le flambeau sanguinaire de ce groupe tentaculaire qui ne contrôle, en réalité, ni leurs opérations ni leurs alliances fluctuantes et méconnaît presque totalement les mécanismes locaux ou régionaux qui président à leur stratégie, par ailleurs souvent modifiée.
Vendredi dernier, le quotidien américain The New York Times a affirmé que le numéro 2 d'al Qaïda, Abdullah Ahmed Abdullah, alias Abou Mohammed al-Masri, aurait été tué à Téhéran par des agents israéliens, au cours d'une infiltration secrète diligentée par Washington.
Une information aussitôt démentie par l'Iran. Or, on sait que le chef désigné du groupe terroriste, au lendemain de la mort d'Oussama Ben Laden, l'Egyptien Ayman al Zawahiri, retiré dans les montagnes qui relient le Pakistan à l'Afghanistan, était en proie à une maladie sévère, depuis au moins une décennie, ce qui expliquerait sa relative discrétion sur la scène internationale. Son sort intrigue nombre d'officines du Renseignement, particulièrement occidentales et la nouvelle de sa mort, des suites d'une maladie cardiovasculaire, aura singulièrement amoindri la dimension de la nébuleuse mise en place par Ben Laden.
L'information a été circonscrite aux cercles spécialisés et l'institut américain Center for global policy (CGP), a affirmé que al Zawahiri, aurait rendu l'âme dans son domicile, en octobre dernier, se réfèrant à un groupe terroriste syrien Huras al-Dine, allié de Hayat Tahrir al Cham, branche syrienne d'al Qaïda, et une des sources de cet organisme.
Mais la prudence doit être de rigueur car ce n'est pas la première fois que de telles informations sont diffusées et quand on sait que l'insaisissable Ayman al Zawahiri a survécu, pendant 40 ans, à de multiples tentatives militaires de liquidation, le donnant chaque fois pour mort, on voit mal comment il aurait simplement succombé à une maladie cardiaque, même si les agences de renseignement occidentales ont déjà accrédité cette thèse. Une chose est sûre, pourtant.
L'homme est gravement affecté, depuis au moins trois ans, auquel cas la mort supposée de son successeur désigné, Abou Mohammad al Masri, va automatiquement engendrer de profonds remous au sein-même de la nébuleuse, au Moyen-Orient comme en Afrique.

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