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Poutine soutient l’offensive de l’armée syrienne à Idlib

«Il faut éliminer les menaces terroristes»

Avec cette offensive rendue inévitable par les incessantes attaques des groupes rebelles, l’armée syrienne a coupé les voies d’approvisionnement du groupe terroriste HTS – ex Al-Nosra, près de Khan Cheikhoun, dans la région traversée par l’autoroute Damas-Alep, désormais sous contrôle.

La région d’Idlib, dominée par le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-Al Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda) et abritant d’autres groupes rebelles terroristes, est la cible depuis fin avril de bombardements quasi quotidiens des forces syriennes. Depuis quelques jours, les forces gouvernementales, soutenues par l’aviation russe, avancent sur le terrain et sont entrées dans la ville stratégique de Khan Cheikhounn située sur une autoroute clé qui traverse Idlib et relie Damas à Alep, deux villes sous contrôle gouvernemental. Un accord sur une «zone démilitarisée» dans la région d’Idlib, conclu en septembre 2018 par Ankara et Moscou, n’a été que très partiellement appliqué, les terroristes ayant refusé non seulement de se retirer, mais également de livrer leur armement lourd. C’est pourquoi le président russe Vladimir Poutine a déclaré, hier, que la Russie «soutenait l’armée syrienne» dans son combat contre les «menaces terroristes». «Nous soutenons les efforts de l’armée syrienne pour éliminer les menaces terroristes à Idlib», a déclaré Poutine, devant le président français Emmanuel Macron qui venait de plaider pour un cessez-le-feu immédiat dans la province d’Idlib, rejoignant en cela les exigences de la Turquie qui a dépêché un convoi militaire au secours des groupes rebelles de la région. Attaqué par l’aviation syrienne et russe, le convoi acheminait des armes et des munitions, selon les services de renseignements syriens.
Avec cette offensive rendue inévitable par les nombreuses et incessantes attaques que les groupes rebelles et HTS menaient contre ses positions, l’armée syrienne a coupé les voies d’approvisionnement du groupe terroriste HTS - Front al-Nosra, au nord-ouest de Khan Cheikhoun, dans la région traversée par la route Damas-Alep désormais sous contrôle.
Le groupe terroriste qui règne sans partage sur la province se retrouve acculé au nord, du côté de la ville de Maarat al-Nouman, dans le gouvernorat d’Idlib, et dans d’autres districts au sud du gouvernorat.
La Turquie qui menace le gouvernement syrien, censé « jouer avec le feu », n’a pratiquement rien fait pour imposer aux groupes rebelles terroristes qui en dépendent le respect des engagements pris en septembre 2018 dans le cadre de l’accord difficilement concédé par le président Vladimir Poutine au président turc Recep Tayyip Erdogan à Sotchi, quelques jours à peine après l’échec du sommet tripartite Russie-Iran-Turquie, à Téhéran.
Le commandement des forces armées syriennes a d’ailleurs indiqué avant même la prise de Khan Cheikhoun qu’il cesserait les opérations militaires à condition que la Turquie respecte ces engagements qui impliquent la concrétisation du retrait des armes lourdes des terroristes à au moins 20 km de la zone démilitarisée d’Idlib. Or, depuis plusieurs mois, les groupes rebelles terroristes n’ont jamais cessé de tirer profit de cet accord qu’ils refusent d’appliquer, attaquant sans cesse les positions de l’armée syrienne et de ses alliés dans la province d’Idlib mais aussi au nord du gouvernorat de Hama et prenant systématiquement pour cible les habitants de ces régions.

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