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Pandémie dans le monde

Environ 7 millions de cas et près de 400 000 morts

La course aux vaccins et traitements mobilise toujours de grandes sociétés pharmaceutiques. «Un vaccin contre le Covid-19 doit être vu comme un bien public mondial, un vaccin pour les peuples», a estimé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

La pandémie a fait près de 391.686 morts et affecté 6 664 908 personnes dans le monde, depuis son apparition en décembre 2019 en Chine, selon le tout dernier bilan établi, hier, par l'université américaine Johns Hopkins.
Les Etats-Unis ont enregistré plus de 108.000 décès (dont 1.021 ces dernières 24 heures). Viennent ensuite le Royaume-Uni avec 39.904 morts, le Brésil avec 34.021 morts, l'Italie avec 33.689 morts et la France avec 29.065 morts. Le Brésil, qui compte 212 millions d'habitants, est devenu derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais devant l'Italie, le troisième pays le plus endeuillé. Plus de 34.000 personnes y sont mortes du coronavirus, avec un nouveau record journalier de décès (1.473), selon le ministère de la Santé. Pour les spécialistes, les chiffres officiels sont largement sous-évalués. Le président d'extrême droite Jair Bolsonaro reste partisan d'un retour à une activité économique normale, au mépris des mesures de confinement prises par les gouverneurs des Etats. La maladie continue sa progression galopante dans le reste de l'Amérique latine, mettant sous pression les systèmes de santé. Face aux graves pénuries d'oxygène nécessaire pour maintenir en vie les patients, le gouvernement du Pérou, pays où la barre des 5.000 morts a été franchie, a déclaré jeudi qu'il était considéré comme une «ressource stratégique». Au Nicaragua, seul pays d'Amérique centrale n'ayant pas adopté de mesures de restrictions, la Fédération internationale des droits de l'homme a accusé le gouvernement de cacher la gravité de l'épidémie, qui a fait 46 morts selon le ministère de la Santé. L'ONG Observatorio Ciudadano (Observatoire citoyen) a pour sa part répertorié «980 décès par pneumonie ou cas suspects de Covid-19». La propagation du virus s'accélère aussi au Mexique, qui a franchi mercredi la barre des 1.000 morts en 24 heures pour la première fois. Le bilan total y dépasse les 11.000 décès.
Par ailleurs, trois des quatre auteurs d'une étude controversée publiée dans le Lancet sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19 ont demandé la rétractation de l'article, a annoncé la revue médicale. Ils mettent en cause le refus du quatrième, auteur, patron de la société ayant collecté les données, à y donner accès.
L'étude concluait que l'hydroxychloroquine n'est pas bénéfique aux malades du Covid-19 hospitalisés et peut même être néfaste. à la suite d'un mea culpa du Lancet, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait annoncé mercredi la reprise des essais cliniques sur ce médicament, dérivé d'un antipaludique. L'incertitude sur ce traitement demeure cependant. Le même jour, une autre étude menée aux Etats-Unis et au Canada publié dans le New England Journal of Medicine avait conclu que la molécule est inefficace dans la prévention du Covid-19.
Les patients souffrant d'hypertension artérielle admis à l'hôpital pour Covid-19 ont deux fois plus de chance de mourir que ceux qui ne souffrent pas de cette pathologie, selon une étude publiée ven-dredi dans la revue médicale European Heart Journal.
La course aux vaccins et traitements mobilise toujours de grandes sociétés pharmaceutiques.»Un vaccin contre le Covid-19 doit être vu comme un bien public mondial, un vaccin pour les peuples», a de son côté estimé jeudi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres lors d'un sommet virtuel de l'Alliance pour le vaccin sous les auspices du Royaume-Uni. Il a réuni plus de 35 chefs d'Etat et de gouvernement et permis de recueillir 8,8 milliards de dollars pour la vaccination en général. Alors que les frontières européennes continuent à rouvrir à l'approche de la saison touristique estivale, comme en Autriche jeudi, la Banque centrale européenne a sorti les grands moyens pour lutter contre la récession, en doublant presque son fonds pour renforcer son imposant dispositif de soutien à l'économie en zone euro. Son programme d'urgence, doté à la mi-mars de 750 milliards d'euros, a été gonflé de 600 milliards d'euros supplémentaires et prolongé «au moins jusqu'à fin juin 2021».
L'institut monétaire prévoit une profonde récession cette année (-8,7%). Hormis avec l'Italie, l'Autriche a levé toutes les restrictions aux entrées et sorties terrestres de son territoire, mais les pays voisins n'en ont pas fait autant. Beaucoup de pays européens rouvriront leurs frontières en totalité le
15 juin. L'Espagne a annoncé la réouverture de ses frontières terrestres avec la France et le Portugal à partir du 22 juin.

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