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Boukadoum préside la 14e session du Comité stratégique algéro-malien

Deux soldats et un gendarme tués au nord et au centre du Mali

Le ministre des Affaires étrangères copréside également, avec son homologue malien, outre les travaux de la 14e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien, la réunion de haut niveau des parties prenantes du processus de paix, précédée de la réunion de la médiation internationale.

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, effectue, depuis dimanche derniér, une visite officielle de trois jours au Mali, à l’invitation du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, selon un communiqué du ministère. Cette visite qui «s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié, de coopération et de bon voisinage qui unissant l’Algérie et la République du Mali, permettra aux deux ministres de procéder à une évaluation exhaustive de l’état de la coopération bilatérale et de l’examen des voies et moyens de nature à la densifier davantage», précise la même source. Elle offrira, en outre, l’occasion de «raffermir la concertation politique à travers un échange de vues sur la situation qui prévaut dans la région du Sahel et sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun». Au cours de son séjour à Bamako, le ministre des Affaires étrangères va coprésider, avec son homologue malien, les travaux de la 14e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien, souligne le communiqué.
M. Boukadoum présidera, également, la réunion de haut niveau des parties prenantes du processus de paix au Mali, qui sera précédée de la réunion des membres de la médiation internationale, conclut le MAE.
Le même jour, deux gendarmes maliens ont été tués par une mine artisanale à l’entrée d’un poste militaire dans le centre du pays, et un soldat lors d’une embuscade plus au nord qui a également fait un blessé, ont annoncé lundi les forces armées maliennes (FAM). «Deux membres de la Gendarmerie ont trouvé la mort lorsqu’un engin explosif improvisé (EEI) a explosé à leur passage à pied» à Sokolo, «à l’entrée du site du nouveau poste FAM», a indiqué l’armée sur Twitter. Sokolo est situé dans le cercle de Niono, dans la région de Ségou (centre). Plus de 10 civils peuls avaient été tués à la mi-mai dans cette région, dans le hameau de Heremakono, situé à 8 km de Niono. A la limite du centre et du nord du Mali, un détachement de l’armée en mission d’escorte civile est par ailleurs tombé au retour dans une embuscade entre Niafounké et Tonka (à environ 100 km au sud de la ville de Tombouctou), ont également indiqué hier les Forces armées, toujours sur Twitter. «Au cours de cet accrochage, les FAM ont enregistré un mort et un blessé», précise l’armée. Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes terroristes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France. Cette intervention se poursuit avec l’opération française Barkhane. Mais des zones entières du Mali échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les terroristes.
Depuis 2015, les violences se sont propagées du Nord vers le centre, voire parfois le Sud. Elles se mêlent très souvent à des conflits intercommunautaires, un phénomène que connaissent également le Burkina Faso et le Niger voisins. Le village dogon de Sobane Da, près de Bandiagara (centre), a été le théâtre d’une attaque dans la soirée du 9 juin qui a fait 35 morts, dont 24 enfants. Les violences dans le centre du pays avaient culminé avec le massacre le 23 mars, attribué à des chasseurs dogons, de quelque 160 Peuls, dans le village d’Ogossagou, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Les camps de l’armée malienne, critiquée pour son manque d’efficacité, sont également régulièrement l’objet d’attaques dans le centre. Onze soldats avaient été tués en avril par des terroristes présumés qui ont attaqué un de ses postes à Guiré, un mois après un assaut contre le camp militaire de Dioura au cours duquel près de 30 soldats avaient péri.

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