{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

La Tunisie cible d’un « complot » terroriste

Daesh attaque !

C’est l’aéroport international Tunis-Carthage qui devait constituer la cible de ce nouvel attentat déjoué par les services de sécurité tunisiens.

C’est un pays encore sous le choc de la disparition de son président qui a failli être davantage endeuillé, si ce n’était la perspicacité de ses services de sécurité.
Les hordes terroristes n’ont apparemment pas renoncé à déstabiliser une Tunisie qui commençait à peine à se remettre des conséquences politiques et économiques qu’a provoqué la chute de l’ex-président de la république, Zine el abidine Ben ali. Daesch met ses menaces à exécution.
Les déclarations tenues par le ministre tunisien de l’intérieur démontre que le danger terroriste auquel fait face son pays est non seulement réel, mais peut-être dévastateur.
Les services de sécurité du pays avaient déjoué « un complot terroriste » visant l’aéroport international Tunis-Carthage (banlieue nord de la capitale) et d’autres plans meurtriers menaçant la sécurité en Tunisie, a révélé jeudi le ministre tunisien de l’Intérieur, Hichem Fourati, sur les ondes d’une radio locale. La souricière est en tous les cas tendue.
Les premières prises sont annoncées. Les services de son département ont réussi à interpeller tout récemment bon nombre de suspects impliqués dans le double attentat terroriste de l’avenue Bourguiba et dans le quartier Gorjani, dans la capitale tunisienne, perpétré fin mai 2019, a affirmé M. Fourati, en marge d’une cérémonie d’investiture d’un nouveau gouverneur de la province de Kasserine (centre-ouest du pays, Ndlr). La mise en échec de l’attentat qui a ciblé l’aéroport de Tunis signifie-t-il que la situation sécuritaire est maîtrisée ? « La situation sécuritaire dans le pays est désormais stable », a indiqué le ministre tunisien de l’intérieur, tout en appelant à davantage de vigilance. Il est à noter que les autorités tunisiennes ont imposé, depuis le début du mois de juillet, des mesures de sécurité exceptionnelles à l’intérieur comme à l’extérieur de l’aéroport international de Tunis-Carthage, dont des barrières qui séparent les entrées principales de l’espace parking de l’aéroport. Rappelons que deux attentats-suicides ont ébranlé le 27 juin la Tunisie. Perpétrées au cœur même de la capitale, ces attaques terroristes ont brutalement rappelé le long chemin que doit parcourir le pays pour retrouver le chemin de la sécurité. Deux autres attentats meurtriers ont été commis en 2015. Celui qui a ciblé le musée du Bardo a Tunis a eu lieu le 18 mars . Il a causé la mort de 24 personnes (21 touristes, un agent des forces de l’ordre et deux terroristes) et fait 45 blessés. Celui de Sousse est survenu le 26 juin dans la station balnéaire de Port El-Kantaoui . Il a fait 39 morts et 39 blessés. En juillet 2018, ce sont six agents de la Garde nationale qui ont été tués et trois autres blessés après que leur véhicule ait subi une attaque avec un engin explosif artisanal dans la commune de Aïn Soltane, dans le gouvernorat de Jendouba. Depuis 2011, la Tunisie reste confrontée à un essor de la mouvance terroriste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de civils et de touristes étrangers. Même si la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, le pays est toujours sous état d’urgence depuis l’attentat-suicide commis en plein Tunis contre la sécurité présidentielle
(12 agents tués), en novembre 2015. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré