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Crise libyenne

Boukadoum reçoit des émissaires de Haftar

L’Algérie est déterminée à établir le dialogue avec toutes les parties prenantes du conflit libyen, en faveur d’une solution pacifique.

La diplomatie algérienne est sur tous les fronts. En effet, dans le prolongement du ballet diplomatique qu’a connu Alger tout au long de la semaine passée, ayant permis aux dirigeants algériens de s’entretenir avec leurs homologies légitimes de pas moins de quatre pays de la région (Libye, Egypte, Turquie et Italie), nos autorités ont élargi la concertation à l’opposition libyenne.Dans ce cadre, notre ministre des Affaires étrangères (MAE), Sabri Boukadoum, a reçu, sur son invitation, à la résidence d’Etat de Zéralda, une délégation du gouvernement autoproclamé du général Kalifa Haftar. La rencontre n’a été précédée ni sanctionnée par aucune information officielle par notre ministère ni par l’Agence presse service, du fait qu’officiellement l’Algérie ne reconnaît pas le gouvernement provisoire libyen basé à l’Est de la Libye, mais plutôt celui d’union nationale dirigé par Fayez al-Serraj basé à Tripoli. Elle a été, cependant, rendue publique, hier, par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du gouvernement dissident en Libye, qui a publié un communiqué, des photos et une vidéo sur sa page Facebook officielle. Le communiqué indique que le chef de la diplomatie algérienne et ses collaborateurs ont eu des discussions avec le vice-Premier ministre, Abdesselam Al Badri, le ministre des Affaires étrangères et la Coopération Abdelhadi Houidj, le ministre de l’Intérieur Brahim Bouchenaf et le ministre de la Défense de l’Armée nationale libyenne (ANL), le général-major Younes Ferhat.La même source a précisé qu’au cours de cette rencontre « la délégation libyenne a exposé sa vision au sujet du devenir de la Libye, tout comme elle a fait part de sa position constante à rejeter toute ingérence étrangère (allusion faite à la Turquie) et la poursuite de la lutte contre les groupes armés et les milices hors-la-loi qui menacent la stabilité et l’intégrité de la Libye ». Et d’ajouter que « les deux parties ont convenu de la poursuite des consultations et la coopération dans tous les domaines afin de garantir la stabilité et la souveraineté de la Libye », soulignant que « les deux pays sont convaincus que la paix en Libye est étroitement lié avec l’espace maghrébin, méditerranéen, arabe, africain et international, et que l’Algérie n’a d’autres intérêts que la paix et la stabilité dans ce pays frère ». Dans le même sillage, le ministre libyen des Affaires étrangères (sous la coupe de Haftar Ndlr), a remercié son homologue algérien, pour les efforts déployés par l’Algérie.Il y a lieu de signaler que cette rencontre a eu un effet positif. Quelques heures après, le Haut commandement de l’ANL a annoncé qu’il acceptait la mise en œuvre d’un cessez-le-feu à partir du 12 janvier à minuit et d’interrompre ses opérations militaires pour la prise de Tripoli, afin de favoriser un règlement politique de la crise libyenne. Pour rappel, l’action de notre diplomatie n’en est pas à son dernier round. Le président Abdelmadjid Tebboune a reçu, pour la première fois, des invitations pour participer à la conférence de Berlin, ainsi qu’à celle du Haut comité de l’Union africaine autour du conflit libyen. L’Algérie y participera avec l’objectif de circonscrire le brasier libyen qui dure depuis sept ans et dont la tension s’est exacerbée davantage depuis l’annonce de la décision turque de déployer ses troupes militaires dans ce pays.

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