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Les Etats-Unis à la veille d’une investiture et d’une destitution

Biden face à une véritable hécatombe

Depuis le 1er janvier, plus de 3000 Américains décèdent chaque jour du Covid-19 et le nombre de contaminés dépasse les 236000 au quotidien. Une véritable hécatombe qui pousse Obama à réclamer 100 millions de doses de vaccin injectées pendant les trois premiers mois du mandat.

C'est une semaine historique qui commence, demain, aux Etats-Unis. Dans un pays à cran et une capitale en état de siège, avec les blocs de béton, les barbelés et les dizaines de milliers de militaires entourant le siège du Congrès ainsi que la Maison-Blanche où Joe Biden et Kamala Harris vont vivre une étrange cérémonie d'investiture, on attend, avec une fébrilité certaine, la manière dont ces évènements vont se dérouler. Biden et son équipe ont déjà annoncé la couleur. Pour panser les blessures à vif d'une Amérique que l'administration sortante de Donald Trump a ballotté dans tous les sens, il n'est pas question d'agir au ralenti en attendant l'issue de la procédure en destitution lancée contre le milliardaire républicain. De nombreux décrets sont prêts qui seront signés aussitôt la cérémonie d'investiture bouclée. Ce sont là des promesses qui ont été faites et assurées, durant les dernières semaines, et le nouveau président élu entend les respecter en s'attaquant, aussitôt, aux crises économique, sociale et sanitaire dont souffre le pays.
Biden a inscrit sa prestation de serment sous le slogan d'une «Amérique unie» mais la réalité est tout autre. Entourés des démocrates Barack Obama et Bill Clinton ainsi que du républicain George W. Bush, avec leurs épouses, il veut tenter de tendre la main à une population divisée et meurtrie par la pandémie de Covid-19. Cela n'empêchera pas les partisans de Donald Trump de manifester devant les bâtiments officiels de chaque Etat, notamment l'Ohio, le Texas, l'Oregon et le Michigan, selon les compte-rendus des médias américains, hier. «Ces dernières semaines ont montré à quel point l'âme de l'Amérique est endommagée et combien il est important de la restaurer: ce travail commence mercredi», a, ainsi, déclaré le chef de cabinet du président Biden, Ron Klain, sur CNN. «Nous héritons d'un énorme gâchis, mais nous avons un plan pour le réparer», a-t-il également assuré. L'ancien président Barack Obama est moins optimiste. Il considère que les dégâts commis par Trump et son entourage sont tels qu'il faudra plusieurs années pour les réparer, s'agissant de la fracture qui mine désormais la société américaine.
Pour l'heure, la grande urgence est d'ordre sanitaire et le 46ème président des Etats-Unis veut donner un nouvel élan à la plus grande campagne de vaccination de l'histoire américaine. Depuis le 1er janvier, plus de 3000 Américains décèdent chaque jour du Covid-19 et le nombre de contaminés dépasse les 236 000 au quotidien. Une véritable hécatombe qui pousse Obama à réclamer 100 millions de doses de vaccin injectées pendant les trois premiers mois du mandat Biden, un challenge validé par le très respecté Anthony Fauci, de nouveau conseiller principal du président élu pour la lutte contre la pandémie après avoir été écarté et raillé par Trump. Celui-ci va devoir faire face à un procès en destitution qui s'ouvrira, quelques heures à peine, après la cérémonie d'investiture de son successeur démocrate. Donald Trump a commis «le crime présidentiel le plus grave de l'histoire américaine», a déjà jugé, haut et fort, Jamie Raskin, un des élus à l'origine de cette procédure.

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