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Le gouvernement syrien a cessé les frappes à Idlib

Au moins 40 chefs terroristes tués par des missiles

Fin avril, le gouvernement Assad soutenu par Moscou a intensifié les bombardements aériens et à l’artillerie lourde contre la province d’Idlib et les secteurs limitrophes dans les provinces voisines de Hama, Lattaquié et Alep, dominés par les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham.

Au moins 40 chefs jihadistes ont été tués, hier, dans des tirs de missiles contre leur réunion, près de la ville d’Idlib dans le nord-ouest de la Syrie en guerre, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). «Des tirs de missiles ont visé une réunion de chefs de groupes terroristes de Hourras al-Din et d’Ansar al-Tawhid ainsi que d’autres groupes alliés, à l’intérieur d’un camp d’entraînement, tuant au moins 40 d’entre eux» près d’Idlib, a déclaré le directeur de l’OSDH, précisant ne pas connaître l’origine de ces frappes. Le gouvernement syrien a pour sa part cessé, hier, les frappes, mettant en œuvre la trêve annoncée la veille par la Russie où s’était rendu, quelques jours plus tôt, le président turc Recep Tayyip Erdogan. Après quatre mois de bombardements intensifs, dans cette province du nord-ouest syrien, elle préfigure le report de l’offensive engagée le 8 août dernier par l’armée syrienne et de ses alliés russes, iraniens et libanais ( Hezbollah ) pour chasser les groupes terroristes et les factions rebelles de cette région stratégique. Il y a plus d’un mois, une autre trêve avait été décrétée dans la même province mais elle n’avait pas tardé à voler en éclats quelques jours plus tard, le groupe terroriste Hayat Tahrir al Cham (HTS ), ex Al Nosra branche syrienne d’Al Qaïda, qui domine l’ensemble des factions extrémistes, ayant poursuivi ses attaques et ses attentats. Dans le communiqué relatif à cette trêve unilatérale, Moscou a indiqué que seule l’armée syrienne est appelée à cesser ses raids aériens et ses bombardements, tandis que le comportement des factions extrémistes demeure incertain. Aussi, le fait que les combats ont effectivement cessé peut laisser supposer que la pause n’est pas réellement unilatérale, même si des tirs d’artillerie sporadiques sont relevés non loin de Maarat al Naamane, une bourgade au sud d’Idlib, frontalière de la Turquie. Ce qui n’empêche pas les porte-voix des factions terroristes et rebelles de crier par avance au loup, en accusant ouvertement l’armée syrienne de rechercher le moindre prétexte pour mettre fin à la trêve. Or, c’est sur la base des violations précédentes que l’agence officielle Sana a averti que l’armée syrienne accepte de respecter l’arrêt des hostilités tout en se « réservant le droit de réagir aux violations » éventuelles. Une mise en garde d’autant plus légitime que rien n’indique une volonté quelconque des groupes terroristes et rebelles de souscrire à la trêve, annoncée vendredi dernier par le Centre russe pour la réconciliation en Syrie qui affirmait qu’un accord avait été conclu pour «un cessez-le-feu unilatéral des forces gouvernementales», tout en appelant «les groupes armés à renoncer aux provocations». Fin avril, le gouvernement Assad soutenu par Moscou a intensifié les bombardements aériens et à l’artillerie lourde contre la province d’Idlib et les secteurs limitrophes dans les provinces voisines de Hama, Lattaquié et Alep, dominés par les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d’Al-Qaïda) et des groupes rebelles armés par Ankara. Trois mois plus tard, il lançait une offensive terrestre qui lui a permis de reprendre de nombreux secteurs, parmi lesquels la ville stratégique de Khan Cheikhoun, au sud d’Idlib, ainsi que la totalité de la province de Hama.
Répondant aux appels de la communauté internationale qui a sans cesse évoqué le « pire cauchemar humanitaire » en Syrie avec la prise d’Idlib, Moscou et Damas consentent un nouvel effort pour éviter le scénario dont se prévalent les organisations extrémistes et leurs soutiens, d’une part, et pour donner une chance au processus politique de progresser, d’autre part. L’ensemble de la province d’Idlib abrite quelque trois millions d’habitants et constitue un cauchemar pour les dirigeants turcs qui redoutent une nouvelle vague de réfugiés qui viendraient s’ajouter aux trois millions déjà présents en Turquie depuis le début du conflit. Toujours est-il que le gouvernement de Bachar al Assad reste déterminé à reprendre le contrôle des 30% de son territoire encore aux mains des groupes terroristes et rebelles instrumentalités par des acteurs étrangers qui ont une lourde responsabilité dans la tragédie syrienne, avec 370 000 morts, des millions de déplacés et un pays dévasté.

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