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Proche-Orient

Abbas est le «seul partenaire» dans les négociations, selon Olmert

L’Union européenne estime que la proposition américaine s’écarte des «paramètres convenus au niveau international», et l’Union africaine a rejeté le plan Trump, lors d’un récent sommet.

L’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert a considéré ,mardi, Mahmoud Abbas comme le «seul partenaire» viable dans les négociations sur le plan de paix israélo-américain, défiant son successeur Benjamin Netanyahu qui a écarté le président palestinien des discussions. M. Olmert, qui avait dirigé Israël entre 2006 et 2009, a rencontré M. Abbas à New York avant une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU au cours de laquelle le chef de l’Autorité palestinienne a solennellement rejeté le plan préparé par l’administration de Donald Trump. Les relations entre Washington et les Palestiniens sont au plus bas depuis la décision de M. Trump de transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jerusalem, et les Palestiniens n’ont pas participé à l’élaboration de ce plan de paix par le gendre du président américain, Jared Kushner. L’ancien dirigeant s’est abstenu de critiquer ce plan, qui prévoit notamment l’annexion des colonies israéliennes et de la vallée du Jourdain en Cisjordanie. Mais, selon lui, toute discussion doit intégrer le président Abbas, considéré comme un modéré. «C’est un homme de paix, opposé au terrorisme et c’est le seul partenaire avec lequel nous pouvons traiter», a affirmé à la presse M. Olmert, aux côtés de M. Abbas. «Cela prendra du temps mais ces négociations auront lieu et le partenaire d’Israël sera Mahmoud Abbas», a-t-il pronostiqué.
Quant à celui qui mènera les négociations côté israélien, «nous le saurons, au plus tard, cette année», a-t-il déclaré en référence aux élections législatives du 2 mars qui opposent M. Netanyahu à l’ex-chef de l’armée Benny Gantz, un centriste proche de M. Olmert. Mahmoud Abbas, 84 ans et qui avait succédé au dirigeant historique Yasser Arafat en 2005, a salué son «cher ami» Ehud Olmert, assurant qu’il voulait «tendre la main au peuple israélien». «Nous voulons arriver à la paix par des moyens pacifiques et des négociations», a-t-il dit, soulignant que les Palestiniens étaient «contre la violence». M. Olmert, qui a passé 16 mois en prison pour corruption à la fin de son mandat, a souligné qu’il ne s’exprimait pas au nom de Benny Gantz. Mais selon lui, le parti Likoud de M. Netanyahu n’arrivera pas à former un gouvernement car «la majorité des Israéliens n’appartiennent pas à la droite qui refuse de négocier et demande l’annexion des territoires».
Par ailleurs, le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la sécurité, Josep Borrell, a réitéré mardi le soutien de l’Union européenne (UE) à une solution négociée à deux Etats au conflit israélo-palestinien, relevant que le plan de paix américain «remet en cause les paramètres convenus au niveau international». «Nous avons exprimé notre soutien à une solution négociée à deux Etats, fondée sur les paramètres convenus au niveau international et conformément au droit international», a rappelé le chef de la diplomatie de l’UE lors d’un débat au Parlement européen, notant que cette solution à deux Etats doit répondre aux aspirations palestiniennes à un Etat et à la souveraineté, mettre fin à l’occupation israélienne des territoires occupés depuis 1967 et résoudre toutes les questions relatives au statut permanent.
Pour sa part, le coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, a appelé mardi à une réflexion sur les moyens de ramener les Israéliens et les Palestiniens à la table des négociations, après le rejet du nouveau plan de paix américain au Moyen-Orient par le monde arabe.
Dans un exposé au Conseil de sécurité, M. Mladenov a indiqué que la proposition américaine dévoilée le 28 janvier avait été rejetée par le gouvernement palestinien, la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de coopération islamique. L’Union européenne estime que la proposition s’écarte des «paramètres convenus au niveau international», et l’Union africaine a rejeté le plan Trump, lors d’un récent sommet.

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