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Ligue 1 française : Garcia, Kombouaré, Puel, coaches frais, bancs tout neufs

 La trêve internationale a chamboulé le paysage du Championnat de France: Rudi Garcia à Lyon et Antoine Kombouaré à Toulouse effectuent leurs débuts à la tête de leur nouvelle équipe samedi pour la 10e journée, une entame prometteuse à confirmer en ce qui concerne Claude Puel avec Saint-Etienne, dimanche. Mettre fin à une série noire de sept matches sans victoire en championnat, voici la mission de court terme de Garcia, intronisé aux commandes de Lyon, 14e du classement, lundi à la place de Sylvinho. L'ancien coach de l'Olympique de Marseille et de l'AS Rome en aura une autre: éteindre la grogne des supporters lyonnais, irrités de voir un ex-Marseillais souvent critique envers l'OL débarquer dans le Rhône et déçus pour certains que le choix ne se soit pas porté sur Laurent Blanc, un autre candidat au poste. "Nous avons tous une seule motivation: voir l'OL gagner de nouveau", s'est
défendu Garcia mardi. Une victoire samedi (15h30 GMT) contre Dijon, avant-dernier, n'éteindrait pas toutes les inquiétudes mais permettrait sans doute au coach de se donner un peu de confiance avant le déplacement de mercredi sur le terrain du Benfica Lisbonne, en Ligue des champions. La première de Garcia sous les couleurs lyonnaises sera aussi une occasion particulière: celle de ses retrouvailles avec son ancien adjoint de l'OM, Stéphane Jobard, l'actuel entraîneur de Dijon. "C'est un joli clin d'oeil (mais) on reste des compétiteurs et on voudra se poser des problèmes l'un et l'autre", a glissé le technicien dijonnais. La pression de la gagne sera certes moins forte sur les épaules de Kombouaré, car Toulouse n'a pas les mêmes ambitions que Lyon. Mais le TFC, 17e avecneuf points comme l'OL, n'a plus gagné lui non plus depuis le mois d'août sous les ordres d'Alain Casanova. L'accueil de Lille (5e) samedi soir (18h00 GMT) n'est pas l'opposition idéale pour rebondir. Pour le technicien natif de Nouvelle-Calédonie, elle doit
pourtant être a minima une occasion de réagir dans l'attitude. "Il faut retrouver le goût de mettre des tampons, se faire respecter", a-t-il pointé, s'alarmant de voir Toulouse avoir déjà encaissé 15 buts. "Le plus important c'est de bien défendre car il y a les qualités devant pour faire la différence". La maxime pourrait être inverse en terre stéphanoise. Seules deux équipes de Ligue 1 ont en effet marqué moins de buts que Saint-Etienne (8) depuis le début de l'exercice. Mais l'arrivée de Claude Puel sur le banc des Verts, et sa victoire inaugurale de prestige dans le derby face à Lyon (1-0), son ancien club, ont redonné espoir aux spectateurs du stade Geoffroy-Guichard. L'entraîneur cherche désormais à s'exporter, dimanche à Bordeaux (13h00 GMT), pour extirper Saint-Etienne d'une décevante 13e place au classement. D'autres coaches en péril seront sous pression durant le week-end, prévenus par ce qui est arrivé à leurs homologues Sylvinho, Gasset et Casanova. Ce sera le cas dimanche entre Monaco et Rennes (15h00 GMT). Leonardo Jardim veut retrouver le goût de la victoire, entrevu fin septembre contre Nice puis Brest mais oublié une semaine plus tard à Montpellier. En face, Julien Stéphan n'a plus connu tel plaisir depuis le 25 août toutes compétitions confondues. Et la veille, il s'agira pour Vincent Hognon, boss de la lanterne rouge Metz, de ne pas couler. Manque de chance, c'est un coach en forme qui se présente face à lui à Saint-Symphorien (18h00 GMT): Christian Gourcuff, dont le FC Nantes s'accroche à son rang de dauphin du Paris SG. Coaches en sursis, coaches en pleine réussite, coaches à l'essai... Aucun doute, ce week-end de football aura - aussi - lieu sur le bord des terrains.

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