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La Russie dénonce les violences menées par l'opposition en Bolivie

La Russie a dénoncé lundi les violences menées par l'opposition en Bolivie et qui ont forcé le président Evo Morales à la démission, des évènement qui ressemblent, d'après Moscou, à un "coup d'Etat" . "Une vague de violences déclenchée par l'opposition a empêché Morales d'achever son mandat présidentiel", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, estimant que le pouvoir bolivien "voulait une solution sur la base d'un dialogue politique, mais à la place les évènements ont pris une tournure rappelant le scénario d'un coup d'Etat". La Bolivie faisait face dimanche soir à une vacance du pouvoir après la démission du président Evo Morales et de tous les autres hauts responsables politiques qui auraient dû assurer l'intérim à la tête du pays. La Constitution bolivienne stipule que l'intérim revient, en cas d'empêchement du président, au vice-président (Alvaro Garcia Linera), puis
au président du Sénat (Adriana Salvatierra), et, enfin, à celui de la Chambre des députés (Victor Borda). Or, tous ont démissionné avec Evo Morales, entraînant une vacance du pouvoir. Selon le constitutionnaliste Williams Bascopé, proche de l'opposition, le
Parlement doit désigner au plus vite les présidents des deux chambres. "Etant donné qu'il n'y a pas de président des sénateurs et des députés, les parlementaires doivent s'autoconvoquer et élire leurs présidents", a-t-il déclaré aux médias dimanche. L'intérim à la présidence pourrait être occupé par un sénateur désigné au terme d'un accord entre les partis politiques et les groupes civils à l'origine des manifestations, estime-t-il. Une fois au pouvoir, il devra désigner un gouvernement de consensus par intérim et appeler à des élections le plus rapidement possible.

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