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Vaccin antigrippal, les non-dits

Négatif. Le DG de l'institut Pasteur d'Algérie, Fawzi Derrar, est revenu sur le vaccin contre la grippe saisonnière, jeudi dernier. Il s'exprimait sur les ondes de la Chaîne 2 de la Radio nationale. Il a précisé que «sur une commande globale de 1,8 million de doses de vaccin antigrippal, nous en avons reçu jusque-là 1 million. Nous devrions réceptionner la plus grande partie de ce qui reste à partir de lundi prochain, et la totalité des 800 000 doses, à la fin de la semaine prochaine». Il a même développé une logique imparable de l'intérêt qu'il y a à vacciner les sujets à risque. «Lorsque ces derniers ne développeront pas de formes graves de la grippe, ils n'iront pas aux hôpitaux et soulageront, de la sorte, ces structures déjà soumises à une pression en raison de la recrudescence de la pandémie de Covid-19» a-t-il soutenu. C'est tout. Il est passé ensuite au futur vaccin contre le Covid-19. Sauf que ce qu'il a dit sur le vaccin antigrippal est plus court qu'un synopsis. Sur les quantités commandées cette année: pourquoi 1,8 million de doses, alors qu'en 2017, 2018 et 2019 c'était, à chaque fois, 2,5 millions de doses? Qui a décidé la réduction et pourquoi? C'est d'autant plus inexplicable que cette année et contrairement aux années précédentes, la pression était prévisible avec la pandémie de coronavirus. Beaucoup de pays ont augmenté leurs commandes. Pourquoi, chez nous, c'est l'inverse? De plus, dans le nombre des personnes à risque et pour les seules personnes âgées celles-ci sont de l'ordre de 3 millions 260 mille (chiffres de la CNR arrêtés ce mois-ci). Ajoutez-y les millions de malades chroniques et les femmes enceintes et faites le total! Il n'y a même pas la moitié des besoins dans la commande 2020. Alors quand vous dites vouloir soulager les hôpitaux sous pression suite au rebond du Covid-19, il faut une sacrée dose d'audace. En rappelant aussi qu'en 2017 et 2018, les structures de santé ont reçu 1,3 million de doses. Le reste (1,2 million de doses) est allé aux officines. On se rend compte être loin du compte cette année. On se rend compte aussi que la campagne de vaccination avait démarré en 2017 et en 2018, le 15 octobre.
Un mois avant celle de cette année. Il a été question également cette année d'appels d'offres infructueux. Quels en sont les motifs? Cela fait trop de différences pour se contenter d'un «synopsis». L'opinion publique nationale a le droit d'être informée!

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