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Un autre sommet pour la Libye

L’Afrique est à un tournant de son devenir, avec la tenue, les 10 et 11 février, du 33ème sommet de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba, consacré à plusieurs dossiers chauds dont la crise en Libye, la menace grandissante du terrorisme au Sahel et en Centrafrique ainsi que l’ambition de la Zone de libre-échange continentale( Zleca). L’Algérie sera représentée par le président Abdelmadjid Tebboune aux sommets de l’UA et du Conseil de paix et sécurité, centré sur le règlement politique de la crise libyenne. Les enjeux sécuritaires vont dominer les débats du 33ème sommet qui doit, en outre, valider les réformes économiques dont l’organisation a besoin et dont le continent tirera profit pour un développement accéléré.
Le président Tebboune qui a participé à la Conférence de Berlin mettra l’accent sur le rôle de l’Algérie dans le processus de règlement de la crise libyenne, devenue le défi principal de l’UA. Aux côtés de ses homologues, l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi, président sortant de l’organisation, et le sud-africain Cyril Ramaphosa, son successeur, ainsi que le Congolais Denis Sassou N’Guesso, président du Comité de haut niveau pour la Libye, il oeuvrera à baliser la voie qui rendra à l’UA sa dynamique légitime pour sortir la Libye d’une tragédie presque décennale. Les relations historiques et fécondes entre l’Algérie et l’Afrique du Sud vont, sans doute, impacter le dossier du Sahara occidental dont la décolonisation est réclamée avec force par les deux pays.
L’objectif de l’UA en ce qui concerne la Libye est clair : elle veut s’appuyer sur les pays limitrophes maghrébins pour conforter sa démarche et lui permettre, ainsi, de peser face aux grandes puissances. C’est ce que le chef de l’Etat algérien mettra en relief, l’Algérie ayant été mandatée par la Conférence de Berlin et le sommet du CPS de l’UA pour accueillir la prochaine réunion de l’ensemble des parties libyennes, à commencer par les deux protagonistes que sont le GNA de Fayez al Serraj et l’ANL de Khalifa Haftar appuyé par le Parlement et le gouvernement non reconnu de Tobrouk. Expérience oblige, les Africains ont appris à se méfier des calculs et des non-dits de certaines grandes puissances et c’est pourquoi, sous la férule de la diplomatie algérienne, ils sont parvenus à obtenir de l’ONU la surveillance commune du cessez-le-feu et la relance du dialogue inter-libyen qui aura lieu à Alger. La question ne se pose plus de savoir si l’UA parle d’une seule et même voix sur la crise libyenne et les autres défis mais, plutôt, si sa démarche sera, enfin, porteuse de paix et de sécurité pour toutes les régions ravagées par les conflits et le terrorisme.

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