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Un agenda algérien

S’il existe une certitude particulièrement cruciale, en ces temps de campagne électorale et de mobilisations diverses, c’est, d’abord et surtout, le fait que notre pays n’a aucune envie de revivre la décennie noire et qu’à ce titre, le dialogue inclusif et le rejet de toute ingérence étrangère nourrissent les actions des uns et des autres pour sortir de la crise actuelle. Il n’est pas besoin de rappeler que la contestation, dès le 22 février, s’est voulue pacifique autant que déterminée, avec des revendications justes et des aspirations de justice et de liberté, bénéfiques pour l’ensemble de la société.
Mais vinrent, alors, les manipulations et les velléités de parrainage des courants et des discours pour révéler que des officines sont, sans cesse, aux aguets, dans l’unique but de faire perdurer le printemps arabe, avec ses cortèges de déchirements et de guerre civile. On a vu la manière dont ces stratégies ont conduit des pays de la région et du Moyen-Orient dans l’impasse et il aurait été dommageable que l’expérience des années 90 ne soit pas retenue. Fort heureusement, donc, elle l’aura été et c’est par le dialogue et la sentence démocratique des urnes que seront concrétisées les aspirations à une authentique souveraineté populaire. Le peuple algérien aspire à un printemps véritable, né d’une démarche solidaire et responsable qui permettra de régler, par et pour lui seul, l’ensemble des problèmes. Telle est la voie démocratique à laquelle ont appelé les foules qui rejettent, de façon unanime, toute ingérence étrangère dans les affaires du pays. Une chose est sûre, il ne sera plus question de revenir à un statu quo ante et les Algériens qui ont investi la rue n’ont jamais cessé de l’exprimer haut et fort : seul, un agenda algérien pour gérer et pour résoudre l’ensemble de nos problèmes est acceptable et souhaité.
Que les officines habituelles se préoccupent de leurs intérêts et tentent, par des manipulations et des contrevérités, de peser sur le cours des évènements, ce n’est ni surprenant ni fortuit. Comme pour d’autres pays, une somme de données stratégiques et politiques existe qui explique cet « intérêt » permanent, auquel cas il faut veiller à préserver, sans cesse, la sécurité et la stabilité du pays, dans une région de plus en plus traversée par les vents contraires. Telle est la leçon de ces derniers mois de turbulence, en fin de compte, salutaire.

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