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Tripoli au cœur d’Alger

Le conflit libyen est ancré dans la feuille de route de la diplomatie algérienne. Comment pourrait-il en être autrement ? L’Algérie a en partage avec ce pays voisin, qui est au bord du chaos, une frontière de plus de 980 kilomètres. Al Qaïda, qui y a trouvé un terrain favorable, fait le forcing et affiche clairement son intention de s’installer aux frontières voisines. Le contexte géopolitique l’y prédispose. Les révolutions arabes au Maghreb (Libye et Tunisie) ont donné un souffle nouveau aux groupes terroristes qui se sont surarmés après avoir puisé dans les arsenaux de l’ex-guide de la Jamahiriya, Mouaâmar El Gueddafi, tué le 20 octobre 2011 par la rébellion libyenne dans les environs de Syrte. Les attaques perpétrées contre le consulat américain à Benghazi et l’ambassade de France à Tripoli, renseignent sur le degré de nuisance des groupes terroristes proches d’Aqmi(El Qaïda au Maghreb islamique). D’autant plus que le conflit libyen a redonné du poil de la bête aux groupes jihadistes et suscite désormais la crainte d’un chaos durable dans la région. Une menace prise très au sérieux par l’Algérie qui s’efforce de trouver une solution politique à ce conflit qui a pris une autre tournure après que le maréchal Khalifa Haftar a décidé de marcher sur Tripoli où se trouve le GNA, le gouvernement d’union nationale reconnu par l’Organisation des Nations unies, dirigé par Fayez al Serraj. Des pays comme la Turquie ont affiché leur intention de soutenir ce dernier en intervenant militairement. Ce qui a provoqué une Conférence internationale qui s’est tenue le 19 janvier à Berlin. L’Algérie y était présente et a rallié de façon unanime les grandes puissances (France, Allemagne, Italie, Etats-Unis…) autour de sa position : le dialogue pour mettre fin à la crise libyenne. Un élan que l’Algérie a soutenu en accueillant, jeudi, les chefs de la diplomatie des pays voisins de la Libye. Les ministres des Affaires étrangères (par intérim) de la Tunisie Sabri Bachtobji, de l’Egypte, Sameh Choukri, et du Tchad, Chérif Mahamat Zene, ainsi que les représentants des ministres des Affaires étrangères du Niger et du Soudan ont pris part à cette réunion. Tous ont plaidé pour l’accompagnement d’un processus de règlement politique de la crise libyenne à travers un dialogue inclusif qui doit permettre à la Libye de retrouver la paix et la stabilité. Une position qui porte l’empreinte de l’Algérie, pays exportateur net de paix. Une référence dans la solution pacifique des conflits.

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