{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Tebboune se dresse contre la «hogra»

Maîtrise. «Je n'aime pas utiliser le ton de la menace» a dit le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa dernière rencontre avec la presse nationale. Il a tenté, quelque peu, de retenir sa colère une première fois. À la deuxième celle-ci a fusé. Les Algériens apprennent à mieux connaître leur président. Non pas qu'il leur ait été totalement inconnu avec sa longue carrière dans les rouages de l'Etat, mais c'était une connaissance partielle. Et imparfaite. Wali, il a eu à gérer plusieurs régions du pays. Ce qui lui a permis d'être connu par un grand nombre d'Algériens. Sauf que connaître le wali ne veut pas forcément dire connaître l'homme. Il a également longuement géré le secteur de l'habitat ou trois millions de familles qui ont bénéficié d'un logement gardent de lui l'image du responsable qui tient ses engagements. Bref, Tebboune est connu sur toute l'étendue du territoire national. Il n'en demeure pas moins, qu'une fois installé dans sa fonction de chef de l'Etat, Tebboune allait devoir passer son vrai «oral» devant 45 millions d'Algériens. Il allait devoir répondre à toutes les questions des nombreux dossiers qui concernent la vie de la nation. Politiques (nationale et étrangère), sécuritaires, économiques, financiers, sociaux, historiques, culturels et jusqu'aux...cantines scolaires. Tous les dossiers. Ceux qui fâchent et les autres. Non seulement il accepte cette contrainte, mais c'est lui qui va aller au-devant en instituant des rencontres régulières avec les médias nationaux en y ajoutant les demandes des médias étrangers. Ce sont autant d'interventions publiques qui permettent aux Algériens de mieux le connaître dans ses différentes facettes. Comme ses colères contenues. Contre la bureaucratie qui retarde le paiement des aides de l'Etat, il a réussi à se maîtriser. Contre les agresseurs des personnels soignants, il a eu plus de peine à se retenir. «Gare à vous!» a-t-il répété par deux fois après avoir annoncé que les peines de ce délit seront portées à 5 et 10 ans de prison. Ses «explosions» bien que maîtrisées ont un accent de sincérité indéniable. Ce qui donne aux Algériens l'assurance qu'ils ont un président qui s'engage à les protéger contre la «hogra» sous toutes ses formes. Les zones d'ombre. Le diktat de la bureaucratie. Les passe-droits. La terreur par la force. Etc. Un volet des plus importants de l'Algérie nouvelle en construction!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours