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Tebboune booste le climat des affaires

L'urgence des urgences. Le président Abdelmadjid Tebboune a donné, hier, plusieurs orientations, toutes aussi importantes, dans son discours à l'ouverture de la Conférence nationale sur le plan de relance pour une nouvelle économie. Réforme bancaire, numérisation, exportations hors hydrocarbures, diplomatie économique, dépénalisation, autant que faire se peut, de l'activité économique au profit des juridictions commerciales, rejet réitéré de toute idée d'endettement extérieur sous quelque forme que ce soit, etc etc. Il a même ajouté à la fin de son intervention, que les lettres anonymes «iront au broyeur». Histoire de raffermir l'amélioration du climat des affaires. Mais sa plus importante orientation est celle qu'il a consacrée à l'agriculture. Pourquoi? Parce qu'il s'agit ni plus ni moins que de la sécurité alimentaire. Pour ceux qui s'en rappellent, lors du choc pétrolier de 1973, il s'est trouvé un ministre français (devenu plus tard président de la République) pour nous mettre au défi de «manger» notre pétrole. Et que son pays «n'avait pas de pétrole, mais avait des idées» comme le changement d'heure qu'il venait de lancer. Il faisait allusion à nos importations alimentaires qui avoisinaient les 95%. Aujourd'hui, les choses ont bien changé. «Notre agriculture a produit l'équivalent de 25 milliards de dollars alors que nos recettes pétrolières attendues pour la fin 2020 sont estimées à 24 milliards de dollars», a précisé notre président. Sauf que ce remarquable développement doit être accompagné de très près. Certains produits accusent des excédents qu'il faut impérativement gérer si l'on ne veut pas que l'année d'après cela engendre des pénuries. Car et si l'agriculteur n'est pas assuré d'écouler toute sa production, l'année suivante il s'en éloignera. L'équation est terriblement simple. Et pour le rassurer, deux conditions. Des moyens de stockage et des industries de transformation où il peut diriger ses excédents. En attendant que l'exportation, hors hydrocarbures, soit mieux maîtrisée. Donc et si le refus de l'endettement extérieur est lié à la souveraineté du pays, la production de nos besoins alimentaires l'est tout autant. Sur les 1900 milliards de dinars que le président Tebboune a annoncé mettre sur la table pour la relance de l'économie, une bonne partie devrait être réservée aux investissements liés au stockage et à la transformation. Au pas de charge comme il le dirait lui-même!

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