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Taleb Ibrahimi et l’appel du devoir

Avancée. Plus personne n’est contre le dialogue. Toutes les sensibilités existantes dans notre pays sont pour. Et que faut-il pour dialoguer ? Une organisation et le sujet du dialogue. Il faut trouver le panel idéal. Des initiatives ont été avancées. L’Etat œuvre à les compléter. C’est difficile, mais pas impossible. Quant au sujet, tout le monde le sait, celui-ci s’articule autour de la sortie de crise que vit le pays. La dernière initiative est venue, hier, de Ahmed Taleb Ibrahimi, personnalité très connue et appréciée tant du personnel politique que de la majorité des Algériens. Il a répondu présent à l’appel du devoir. En effet, son nom apparaît dans la liste des personnalités susceptibles de constituer une commission pour ce dialogue et qui a été publiée par le Forum de la société civile pour le changement. Taleb Ibrahimi qui précise que sans avoir été consulté, il accepte néanmoins de faire partie de cette commission parce qu’il considère que la démarche « exprime une reconnaissance claire du bien-fondé de la position constante que j’ai adoptée depuis que j’ai appelé au dialogue et à la réconciliation nationale pour éviter le drame national des années 90. Une position à laquelle je demeure attaché». Tout est dit. Cet ancien ministre des Affaires étrangères est aujourd’hui âgé de 87 ans. Un âge qu’il a toujours rappelé pour décliner les offres politiques par le passé. Aujourd’hui, il accepte de figurer parmi les personnalités qui auront la charge d’organiser ce dialogue. Pour lui, «c’est une profonde crise de confiance entre le peuple et ses gouvernants qui a précipité la rupture du 22 février». C’est pourquoi, il insiste sur la nature même de cette commission du dialogue qui doit être «indépendante dans son fonctionnement, libre et souveraine dans ses décisions». Ce à quoi s’est engagé, précisément, le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, lors de ses discours en assurant que «l’Etat ne sera pas partie prenante». D’où la conviction de Taleb Ibrahimi, que cette commission du dialogue «pourra ainsi contribuer à la construction d’un consensus national autour de la meilleure formule pour concrétiser les revendications légitimes du Harak portant sur un changement radical du système en vigueur». Il ajoute «dans le cadre de la préservation de l’Etat bâti sur l’esprit rassembleur de la proclamation du 1er Novembre». Des mots justes et une position équilibrée d’une personnalité consensuelle !

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