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«Sous-titrage» du discours de Tebboune

Deux en un. La prise de parole du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de l'ouverture de la deuxième rencontre gouvernement-walis, peut être scindée en deux parties. Le discours écrit et les sorties de texte. Le premier est élaboré, pensé, réfléchi. C'est celui du chef de l'Etat qui parle des affaires du pays sans état d'âme. Dans le second cas, c'est l'homme qui s'exprime à «coeur ouvert». Pendant quarante-cinq minutes, les Algériens ont été scotchés face au petit écran par les révélations et la franchise du propos qui «sortait des tripes». C'est cette deuxième partie du discours qui nécessite un «sous titrage» pour une meilleure compréhension. Le chef de l'Etat s'adressait au gouvernement et aux walis réunis. Ils sont les principaux concernés par l'état des lieux et l'évaluation sans complaisance qu'il en a faite. Pourtant, à la fin du discours, cet aspect s'est éclipsé et tout le monde n'aura gardé que la situation compliquée que vit le pays. Le compteur d'eau et la caméra, les kits solaires, la citerne d'eau, les aides financières retardées, les coupures d'eau intempestives, etc. la panoplie de ce qui va de travers est large. En fait, tout ceci relève de la responsabilité des ministres et des walis. Une seule fois, le président de la République les a directement apostrophés. «Où êtes-vous?» les a-t-ils interrogés. Mais l'homme reprend le chef de l'Etat pour adoucir son propos. «Je sais que votre travail est difficile» leur dit-il. Si l'enquête débouche sur des actes délibérés «on passera à autre chose» dit-il simplement. Alors que cet «autre chose» ne peut être que le glaive de la justice. Encore plus humain, il ajoute que «la porte de la repentance est ouverte» à ceux qui voudraient servir leur pays et uniquement leur pays. Par contre, le ton a changé dès qu'il s'est agi de la Issaba (la bande) dont les relais tentent de troubler l'esprit des citoyens pour les présenter comme des victimes. À aucun moment, Tebboune n'a froissé l'amour-propre ni encore moins la dignité de quiconque. Pour cela il aura réussi le tour de force et l'équilibre nécessaire pour dire la vérité aux Algériens sans blesser les présents. C'est l'homme qui a du coeur. Plus dur et sans état d'âme, le chef de l'Etat avertit que «cela ne s'arrêtera pas ici!». Humain et protecteur, c'est ce que les Algériens ont toujours espéré de leur chef de l'Etat. Ils le disent. Ils sont mobilisés derrière lui!

De Quoi j'me Mêle

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