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Revoilà les adeptes du qui-tue-qui

La tentative d’organiser une réunion du Parlement européen consacrée sur la situation en Algérie illustre parfaitement la volonté de certains cercles de s’inviter dans le débat national, pour des objectifs qui servent des intérêts autres que ceux du peuple algérien. Depuis février dernier, le pays fait face à la crise qui aurait pu prendre une autre tournure sans la détermination de l’ANP. Cela étant, il faut bien voir que cette crise a ouvert la voie à des manœuvres qui sous-tendent le discours d’ingérence auquel se livrent les officines focalisées sur l’Algérie.
Outre les ONG auxquelles on est habitué quand il s’agissait du « devoir d’ingérence » utilisé pour détruire des pays comme la Syrie, l’Irak et la Libye, il y a les organisations régionales qui, sous prétexte de donner des leçons en matière de démocratie et de droits de l’homme, ne cherchent qu’à asseoir davantage leur mainmise sur les pays visés. Car la question des droits de l’homme pourrait suffire à les occuper des années quand on voit les inégalités sociales, l’islamophobie ambiante et les maux du racisme et de la xénophobie, en vogue dans leurs propres murs.
La rengaine du devoir d’ingérence, sous prétexte de défendre la liberté d’expression, le droit à manifester et autres valeurs humanistes, n’est pas si nouvelle que cela puisque notre pays en a déjà pâti, durant la décennie noire, quand il faisait face, seul, et sous un embargo féroce, à la menace d’un islamisme travesti en terrorisme barbare. Les mêmes brandissaient, alors, la rengaine du « qui-tue-qui »,et n’hésitaient pas à faire prendre à l’opinion internationale des vessies pour des lanternes ! Pour cela, il faut répéter, sans cesse, combien il est urgent de sortir de la crise, avec une élection présidentielle qui permettra d’investir un chef de l’Etat porteur des attentes et des revendications exprimées, durant plusieurs mois, en matière de justice, de liberté et de souveraineté populaire, notamment. Tel est, d’ailleurs, le sens du message du chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, hier, quand il rappelle que « l’Algérie est libre et indépendante et n’acceptera aucune ingérence, aucune injonction et quelque chantage de quelque partie que ce soit ». Depuis février, au plus fort des manifestations, le peuple a répété son rejet des donneurs de leçons et des prétendus tuteurs, malgré les actions malveillantes de certains groupes qui s’évertuent à imposer ces ingérences extérieures. 

De Quoi j'me Mêle

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