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«Responsables… et coupables»

Parade. La formule qui veut qu’on puisse être «responsable, mais pas coupable» nous vient de l’étranger. Cependant, elle a été saisie au vol par certains de nos responsables qui l’invoquent souvent. Pour se protéger évidemment. Un peu comme s’ils avaient trouvé le moyen de s’accorder une impunité non prévue par la loi. Le Conseil des ministres qui se tient aujourd’hui, a dans son ordre du jour l’adoption d’un «plan d’urgence pour la relance du développement local». La «relance» suppose qu’il y a eu arrêt. Mais au-delà du gel de certains projets publics en 2014 suite à la chute des cours du pétrole et dont la levée progressive est en cours depuis 2017, il y a d’autres «pannes» qui ne sont ni économiques ni financières. Prenons un exemple : le Journal de 20 h de la télévision publique de samedi dernier avait dans son sommaire un hôpital à Bordj Bou Arréridj dont le projet date de l’an 2000. Les travaux n’ont été lancés qu’en 2006 et se sont achevés…en 2016. Depuis, il est toujours fermé et s’est même dégradé. Pourquoi ? Mystère ! Qui va payer la note de sa réfection ? Le Trésor public pardi ! Comment quantifier les dommages que cela a causé aux citoyens qui ont été privés de soins dans cet établissement ? Qui est responsable ? Vingt gouvernements se sont succédé depuis l’an 2000 et presque autant de ministres de la Santé. Qui est coupable ? Personne ! Avouez qu’il y a comme une anomalie. Peut-on construire une nouvelle République en continuant dans cette voie ? Cet exemple n’est pas le seul. Le Conseil des ministres se penche aujourd’hui, entre autres, sur les structures scolaires et le transport dans les régions montagneuses, les Hauts-Plateaux, le Sud et les régions périphériques des grandes villes. Dans les contrées où se trouvent les plus démunis de nos compatriotes. Ce qui est en droite ligne de la volonté du président Tebboune d’appliquer la justice sociale, inscrite dans le message du 1er Novembre 1954. C’est pourquoi, le Conseil va «relancer» les cantines scolaires, le chauffage et le transport dans certaines écoles des régions les plus lointaines des centres de décision. Comment ne pas rendre «coupables» les «responsables» locaux lorsque des dizaines de milliers de nos enfants font des kilomètres à pied dans le froid pour rejoindre leurs écoles où le chauffage et la cantine ne fonctionnent pas? Alors que le parc et la table de ces mêmes Responsables ne connaissent jamais de «panne». Anormal !

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