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Référendum et l'administration publique

Réglages. Dire, aujourd'hui, que l'administration algérienne est malade est une lapalissade. Elle est, disons-le sans détour, prise en otage par la bureaucratie. Une bureaucratie qui la détourne de sa véritable mission de service public. Au point d'en avoir fait l'ennemi du citoyen qu'elle est pourtant censée servir. Il est inutile d'étaler le chapelet de ses «points noirs» que tous les Algériens connaissent pour en avoir été victimes. Plusieurs fois plutôt qu'une. L'essentiel est que pour la première fois, la nouvelle Constitution a prévu de lui rendre ses lettres de noblesse. L'article 26 commence par «l'administration est au service du citoyen». Cette évidence prend toute sa force dans sa constitutionnalisation. Alors que la Constitution de 2016 ne lui a consacré qu'une seule ligne, celle qui est soumise au référendum du 1er novembre prochain, deux articles et plusieurs alinéas. Il y a l'article 26 dont nous avons vu le début et qui se poursuit ainsi: «...L'impartialité de l'administration est garantie par la loi. L'administration est tenue, pour les demandes nécessitant une décision administrative, de donner une réponse motivée dans un délai raisonnable. L'administration agit avec le public en toute neutralité dans le respect de la légalité et avec célérité.» Tandis que l'article 27 précise: «Les services publics garantissent un égal accès et un traitement non discriminatoire à tout usager. Les services publics sont organisés sur la base du principe de continuité, d'adaptation constante et d'une couverture équitable du territoire national ou, le cas échéant, assurent un service minimum.» Il y a dans ces deux articles l'impossibilité pour l'administration de se murer dans le silence méprisant vis-à-vis des usagers qui la sollicitent. «Une réponse motivée dans un délai raisonnable» devient pour elle une obligation constitutionnelle. Sa «célérité», sa «neutralité» et son «respect de la légalité» également. Fini aussi les copains et les coquins qui passent avant tout le monde et qui bénéficient de passe-droits interdits par la loi. Aucune discrimination envers les usagers ne sera tolérée. Ce n'est pas tout. Il est même prévu le «maillage» de tout le territoire national afin que tous les citoyens du pays, où qu'ils se trouvent, bénéficient des services de l'administration. Même dans les zones d'ombre. Suivant la formule des bureaux de vote itinérants. Le tout dépendra du référendum!

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