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Qui veut un autre Etat ?

Clarté. On retiendra du discours du moudjahid et général de corps d’armée Gaïd Salah, prononcé lundi dernier à partir de Béchar, que l’Algérie «est le produit des sacrifices d’une révolution glorieuse, dénommée le 1er Novembre 1954, qui a besoin de tous ses fidèles enfants, je dis bien tous ses fidèles enfants, pour faire preuve de grande sagesse, de clairvoyance et de rationalité». L’Algérie dispose d’une Constitution qui « est le fédérateur des composantes de son identité nationale et des solides constantes qui n’ont nul besoin de quelque forme que ce soit de révision ou de changement». Elle a été votée par le peuple, donc il est «impensable» de chercher à la détruire au nom du peuple. Il serait, plutôt, temps de donner la parole aux citoyens algériens pour choisir leur futur président. En fonction de leurs aspirations et des programmes des candidats. A ceux qui ont pour ambition de se présenter à la magistrature suprême, d’y travailler. La démarche n’est ni nouvelle ni compliquée. Pour les autres qui, pour reprendre les termes du général de corps d’armée Gaïd Salah, «tendent sciemment à faire perdurer la crise» ou qui veulent un «autre Etat avec d’autres standards», ceux-là montrent très peu d’aptitudes à se rallier à l’intérêt exclusif de l’Algérie et de son peuple. Le temps en ces moments de crise est si précieux qu’il faut se garder d’en perdre, ne serait-ce qu’une «miette» et l’investir totalement dans les voies et moyens nécessaires à l’organisation de l’élection présidentielle. Avec le moins de fraude possible sachant que le risque zéro, dans ce cas-là, n’existe nulle part au monde. Il faut être logique et surtout honnête intellectuellement. Ce qui manque actuellement pour mesurer le choix du peuple, c’est la mise en place d’un mécanisme fiable et sûr. On pourra l’appeler organisation, structure, de surveillance ou carrément d’organisation des élections, peu importe. L’essentiel est de dégager un consensus autour du choix. Surtout que le soutien et l’accompagnement de notre armée sont acquis. Il est vrai, cependant, que sans dialogue ce sera difficile. En vérité, tout ceci, le personnel politique le sait parfaitement. Il suffit de briser les inhibitions et d’un peu plus d’engagement pour sauver le pays de cette mauvaise période. Un pays pour lequel se sont sacrifiés un million et demi de martyrs et dont l’armée, rappelle Gaïd Salah, n’oublie pas le serment qui leur a été fait. Comme l’ensemble des Algériens !

De Quoi j'me Mêle

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