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Pas d’observateurs étrangers en vue

Changement. Les Algériens ont-ils toujours besoin d’étrangers pour «valider» leurs élections ? Poser la question de cette manière est déjà insupportable. Pourtant, il ne s’agit que de cela. Plusieurs fois dans le passé, notre pays a cru bon d’inviter des observateurs étrangers lors d’élections. Pour témoigner de la bonne tenue du déroulement du scrutin. De la transparence. Et donc de l’acceptation des résultats. Pourtant, la fraude électorale qui a entaché pas mal de nos consultations populaires n’est plus un secret. Ce qui veut dire que la présence d’observateurs étrangers est plus un « sauf conduit » qu’un système de contrôle efficace. Comment pourrait-il en être autrement ? Cent, deux cents ou même quatre cents observateurs étrangers ne peuvent jamais être en mesure de savoir tout ce qui se passe dans environ 60 000 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du territoire national qui s’étale sur près de 2,5 millions de km2. D’ailleurs, lorsqu’ils étaient invités, les « témoins » étrangers limitaient leur présence aux villes et quelques petites incursions « touristiques » dans la périphérie. Ceci pour l’aspect technique. On doit à la vérité que le sens des invitations d’observateurs étrangers lors d’élections est strictement politique. Il est attendu d’eux un blanc-seing. Il n’est cependant pas exclu que parmi ces observateurs, certains n’hésitent pas à trouver à redire. Comme le cas de ces observateurs de l’UE qui, en 2012, avaient voulu mettre la main sur le Ficher électoral national. D’autre part et pour peu que l’on s’y attarde un peu, on s’aperçoit que le fait d’inviter des observateurs étrangers à un événement national relève d’un manque de confiance en soi. Qui a entendu parler d’observateurs étrangers aux élections allemandes, britanniques, espagnoles, suisses ou autre pays occidental ? Pourtant des cas de fraude ont quelquefois été relevés dans ces mêmes pays. Celle qui a fait du bruit vient des Etats-Unis où la Russie était accusée d’avoir interféré dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Les Etats-Unis n’inviteront pas pour autant des observateurs étrangers. Quant à nous qui aspirons réellement à une Algérie nouvelle, plus forte, plus démocratique -et les signes sont là- il serait temps de s’affranchir d’une telle «tutelle». L’Anie donne, aujourd’hui, toutes les garanties d’un scrutin normal. Une présidentielle algéro-algérienne serait un signe très positif du changement !

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