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Où passer les vacances cet été?

Rêves et réalités. Cette année est et sera toujours l'année «du Covid». Ce sera un marqueur de l'histoire. La deuxième phase du déconfinement est prévue pour dimanche prochain. Et après que se passera-t-il? Il se passera que les mesures barrières resteront en vigueur. Elles seront même renforcées et des amendes sont prévues en cas d'infraction. Pendant combien de temps? Dieu seul le sait. Cela dépendra de l'évaluation régulière de la situation sanitaire. Que devient le tourisme dans cette situation d'incertitude? Et avec lui les vacances 2020? En Europe, cela va dans tous les sens. Les dates se télescopent. Les frontières sont à deux faces. à l'intérieur de l'espace Schengen et aux frontières de l'Europe. En tout état de cause, le meilleur baromètre reste le trafic aérien. Pour l'heure, les avions du monde entier sont cloués au sol et aucune date de décollage n'est connue. Voilà qui aurait dû être une occasion en or pour développer notre tourisme national. Jeudi dernier, notre ministre du tourisme était à l'APN pour répondre à une question orale d'un député. Il commence par: «Les pouvoirs publics sont conscients que l'Algérie ne saurait se passer du secteur du tourisme, en tant que vecteur de création de richesses et levier de développement économique hors hydrocarbures...». Merci pour le scoop! Il ajoute: «Il s'agit là d'un impératif dicté par notre aspiration à construire une nouvelle Algérie ambitionnant de rejoindre les pays émergents grâce à l'exploitation optimale et rationnelle de tout son potentiel, notamment le secteur du tourisme aux multiples atouts majeurs». Deux fois merci! On arrête là car toute la suite de sa prise de parole est de la même veine. Sauf lorsqu'il passe aux aveux: «Le seul moyen de persuader un maximum de citoyens de passer leurs vacances dans le pays est d'offrir des produits touristiques aux normes mondiales». Et qu'est-ce qui empêche ces normes? Selon lui c'est «le schéma directeur d'aménagement touristique qui n'a pas été suivi par un plan de mise en oeuvre.» Celui qui a compris explique à son voisin. Et pour finir, il a «recommandé (à qui?) de réactiver le rôle des associations représentant les acteurs touristiques afin d'en faire un partenaire efficace dans le processus de développement du secteur et la professionnalisation de la performance». Avec un tel discours on comprend pourquoi notre tourisme est malade. Et pourquoi il restera «confiné» cet été!

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