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Numérisation cherche «applications»

Douche écossaise. On croyait la numérisation en cours de réalisation. Mounir Khaled Berrah notre ministre de la Numérisation et des Statistiques a déclaré, samedi dernier, à partir de Bouira où il était en visite, qu'il faut remplir, au préalable, certaines conditions. Avec beaucoup de détours, Berrah a tout simplement dit qu'en l'état actuel des choses la numérisation est «impossible». En ménageant «le chou et la chèvre», il a affirmé que «beaucoup d'efforts ont été consentis», mais a-t-il ajouté, «le chemin reste long». Concrètement, ça coince où? D'abord et toujours selon lui, il faut une stratégie. Elle existe, a-t-il dit. Mais, plus explicite, il a déclaré que «nous ne pouvons pas établir cette stratégie avant de mettre en place une feuille de route devant permettre de connaître les mesures à prendre et qui est basée sur quatre axes essentiels, à savoir l'organisation, la mise en place des normes, la règlementation et les technologies». Laquelle feuille de route est, elle-même conditionnée par un état des lieux qui «nécessite, entre autres, l'implication des différents acteurs et partenaires», sans les désigner nommément. Le tour de la question est ainsi fait. Alors, comment sortir de ce cercle vicieux? Il ne livre aucune clé? Pourtant, il ne manque pas de rappeler «la volonté et l'engagement des pouvoirs publics de concrétiser ce projet de la numérisation sur le terrain pour booster, notamment l'activité économique et être au diapason des mutations technologiques que connaît le monde». Il faut dire que notre ministre est difficile à comprendre, car dans le même temps, il a avancé qu'il «est devenu primordial d'oeuvrer ensemble pour rattraper les retards enregistrés dans ce processus de numérisation pour permettre à l'Algérie de relever les défis économiques et technologiques». Qui compose cet «ensemble»? À ces «acteurs et partenaires» qu'il cite sans les nommer? Tout cela manque de clarté. Il semble oublier que les «pouvoirs publics» dans ce domaine précis de la numérisation c'est d'abord lui et son département. C'est lui qui est chargé de «concrétiser» cette numérisation. Sinon, que ferait-il d'autre? Les statistiques? Cet autre chantier en panne. Non monsieur le ministre, de grâce, nous avons assez souffert de ce type de discours pendant les décennies du parti unique. N'en rajoutez pas! Exposez, plutôt, votre plan d'action pour cette numérisation. Y compris les obstacles!

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