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Mohammed VI, Netanyahu et Trump aux abois

Autant en emporte le vent. La «normalisation» des relations entre Israël et certains pays arabes sert des intérêts strictement personnels des dirigeants qui s'y sont engagés. Netanyahu, Premier ministre israélien depuis 2009, est sous le coup de plusieurs affaires judiciaires liées à la corruption. Il traîne ces affaires depuis 2016. Pour échapper aux procès et à la prison, il se cramponne au pouvoir de mille et une manières. Ses manoeuvres font partie des causes de la grave crise parlementaire que vit son pays et qui, depuis le 23 décembre dernier va vers de nouvelles élections. Les quatrièmes en moins de deux années. Il fait également face à des manifestations populaires qui réclament sa démission. On trouve dans ses manoeuvres la complicité du président américain lui-même menacé par la justice après son départ de la Maison-Blanche. Son refus de publier ses déclarations d'impôts laisse supposer qu'il a quelque chose à cacher de ce côté-là. Le New York Times va jusqu'à assurer que Trump «n'a payé aucun impôt fédéral pendant 10 ans». Ce qui pourrait expliquer sa recherche d'appuis après avoir quitté le pouvoir. Il a mis son gendre Kushner, dont le père en prison pour évasion fiscale vient d'être gracié par Trump, à la disposition de Netanyahu pour conduire la «normalisation». Cette opération a concerné les Emirats arabes unis qui ont accepté, sous condition d'obtenir des Etats-Unis la vente d'avions F35. Trump a accepté mais il y a peu de chance que le Congrès donne son aval. Bahreïn dont le roi est sunnite compte une population à 65% de chiites. Ce qui explique son rapprochement avec Israël pour contrer l'Iran. Le Soudan espère, par la normalisation, récupérer son argent bloqué dans les banques américaines depuis que la Maison-Blanche l'a inscrit sur la liste des pays terroristes. Quant au Maroc, il s'agit carrément de la survie du trône. Ses deux dernières années, le roi a subi deux opérations du coeur sans guérison. Pour sa succession, le prince héritier n'a que 17 ans. En se rapprochant d'Israël, Mohammed VI croit avoir trouvé une protection pour le trône alaouite. C'est le contraire qui risque de se produire avec Azoulaï à la manoeuvre. Car pour la reconnaissance américaine du Sahara occidental comme territoire marocain, ce n'est qu'une «Trumperie» de plus que Biden ne tardera pas à corriger. Toute cette «normalisation», se résume à un illusoire «bouclier» pour chacun des acteurs! 

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