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Les « parrains » de la fraude électorale

Les actes. «Mission accomplie» a titré, jeudi dernier, sa contribution au Soir d’Algérie, Ammar Belhimer. Aux côtés de Karim Younes et d’autres personnalités, notre confrère Belhimer a passé pratiquement tout le mois d’août à consulter les forces vives de la nation. Personnalités politiques, société civile, jeunes, femmes, membres du Hirak, de toutes les wilayas du pays, ils sont des milliers à avoir dialogué avec les membres du panel. Essentiellement sur deux points. Comment garantir la transparence et la régularité de la prochaine élection présidentielle ? Compléter la mission d’organisation des élections à l’instance qui était jusque-là chargée uniquement de la surveillance. Le travail du panel est en réalité de synthétiser les propositions émises lors des différentes rencontres qui seront contenues dans un rapport qui sera remis aux autorités. Ce rapport est actuellement entre les mains de tous ceux et celles qui ont dialogué avec le Panel à l’effet de le valider ou d’émettre des réserves. Disons que le plus gros du travail a été fait. Il faut s’attendre à la remise, cette semaine, du rapport final au président de l’Etat. Puisqu’il ne s’agit que de l’élection présidentielle à venir, l’enrichissement juridique attendu n’est pas un grand chantier. Ce qui permettra au Parlement d’agir très vite. Avec l’objectif de rester dans les temps. C’est-à-dire la convocation à la mi-septembre du corps électoral. Au-delà de cet aspect de mise en forme, sur le terrain les choses seront moins compliquées. La majorité des Algériens a, non seulement bien saisi les enjeux de cette élection présidentielle qui est la seule solution de sortie de crise, mais de plus, est convaincue que l’acte de voter retrouvera toute sa moralité grâce à la grande offensive lancée contre la corruption dans notre pays. Qui osera encore s’aventurer sur le terrain de la «chkara» ? Qui osera tripatouiller les urnes ? La justice s’est libérée tandis que l’institution militaire veille. Plus rien ne sera comme avant. Un fléau comme la corruption ou la fraude électorale se combat par le haut. Dès que la tête tombe, le reste se «tient à carreaux» systématiquement. Les «seconds couteaux » savent ce qui leur en coûterait de continuer leurs pratiques hors la loi sans le «parapluie» et «l’impunité» des parrains. C’est pourquoi la régularité des élections et leur transparence sont déjà garanties. Et cela, tous les Algériens le savent !
Zouhir MEBARKI

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