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Les clés de l’élection de Tebboune

Déboires. Tebboune a vécu sa candidature comme une véritable course d’obstacles. Comme d’ailleurs toute sa carrière politique. Ceux qui pouvaient avoir des doutes sur la maturité politique des Algériens sont maintenant édifiés. Leur choix de confier la magistrature suprême à Abdelmadjid Tebboune est tout sauf fortuit. Mais avant, un mot sur les élections. En élisant leur président de la République, les Algériens avaient comme principal souci celui d’éviter à leur pays, l’Algérie, de graves menaces. Ils ont, comme durant la guerre de Libération nationale, répondu à l’appel de la patrie qui n’en pouvait plus d’être un corps sans tête en « apesanteur » dans le vide. Et si leur choix s’est porté sur Tebboune, ce n’est pas sans raisons. Ils n’ont pas oublié que c’est un énarque qui a géré plusieurs wilayas du pays avec des bilans satisfaisants. Ils n’ont pas oublié qu’il défend la préférence nationale qui peut être illustrée par sa décision, lorsqu’il était à l’habitat, d’interdire l’importation des matériaux de construction lorsqu’ils sont produits en Algérie. Ils n’ont pas oublié ses mises à l’écart de la vie publique à plusieurs reprises et qui traduisaient un acharnement contre un homme qui refusait les compromissions de ce qu’on appelle aujourd’hui la « Içaba ». L’homme est combatif. Les coups tordus l’ont poursuivi jusqu’à sa campagne électorale. Visiblement les Algériens le croient lorsqu’il dit avoir été « puni » lui et son fils qui est poursuivi dans l’affaire de « Kamel El Bouchi ». On n’en dira pas plus. L’affaire étant en justice. Quand on lui ressort l’affaire Khalifa, il réplique et se dit « favorable à la réouverture du dossier ». Ceci sans compter le timing choisi par son directeur de campagne qui l’abandonne le premier jour de l’ouverture de celle-ci. Sans compter aussi que son remplaçant s’est aussitôt désisté pour « raisons de santé ». Il ne baisse pas les bras quand il s’agit de l’intérêt général et de l’avenir du pays. Cela se vérifie par sa traversée du désert de 10 ans avant de retrouver son portefeuille de ministre de l’Habitat. Nommé Premier ministre, il n’a pas hésité à partir en guerre contre la corruption. Ce qui lui a valu d’être «débarqué» 3 mois plus tard. De toute évidence, rien de tout cela n’aura échappé aux Algériens qui viennent de lui accorder leur confiance. Il s’est engagé, dans son programme en 54 points, à oeuvrer «pour une nouvelle République». Message reçu !

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