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Les «22» de la présidentielle

Signe. Sans verser dans un raisonnement métaphysique, il y a dans le nombre des postulants à la présidentielle du 12 décembre prochain ayant déposé leurs dossiers de candidatures, un troublant parallèle avec un autre défi que des Algériens s’étaient lancé il y a 65 ans. Plus exactement, le 25 juillet 1954 à El Madania (ex-Clos Salembier) dans la capitale, 22 moudjahidine de l’OS (Organisation spéciale) s’étaient réunis pour décider de passer à l’action armée et libérer le pays de la colonisation. Depuis, cet événement historique est connu sous le nom « groupe des 22 ». A quelques jours du 1er Novembre, date de la célébration du 65ème anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, il était impossible de ne pas faire de rapprochement. Même si cela relève de l’irrationnel. Disons que l’espoir des Algériens de sortir leur pays de la crise qui dure depuis 9 mois est aussi fort qu’un ressourcement dans les grands moments de notre histoire n’est pas inutile. Après cette digression, revenons à la clôture de dépôt des dossiers des candidats samedi soir qui a vu 22 postulants ponctuels au rendez-vous. 125 autres qui avaient retiré les formulaires de signatures manquent à l’appel. Parmi eux cinq femmes. Sur ce dernier point aussi, il y a des remarques à faire. Tous ces absents n’ont à l’évidence pas pu recueillir le nombre de signatures exigées. On peut regretter pour notre pays qu’aucune femme ne participe à cette compétition décisive pour le futur des Algériens et de l’Algérie. Pourtant, des efforts ont été fournis par l’Etat pour encourager la femme à investir le champ politique. Il faudra sûrement des efforts supplémentaires à l’avenir. L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a du pain sur la planche. Vérifier près de 2 millions de signatures d’électeurs. Contrôler les documents fournis par les candidats. Nul doute qu’au terme de ce travail, les postulants ne seront pas tous retenus. Si l’on continue dans le raisonnement métaphysique, nous dirions qu’ils ne seront que six candidats dont les dossiers seront validés par l’Anie. Rappelons pour les plus jeunes qu’en 1954 les « 22 » ont désigné six d’entre eux pour les préparatifs et le choix de la date de la lutte armée. Dans quelques jours nous serons fixés sur les candidats qui prendront part à l’élection présidentielle. Plus rationnelle est la conviction, à ce stade, que l’Algérie aura son président élu le 12 décembre prochain !

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