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Le très sérieux avertissement

«Carton jaune.» Personne ne peut jouer à la roulette le futur de l’Algérie et personne ne peut «rouler dans la farine» les Algériens. La crise que vit actuellement l’Algérie est une crise institutionnelle. Le précédent président de la République a démissionné le 2 avril dernier. Par deux fois, l’élection d’un nouveau président a été reportée pour des raisons que tout le monde connaît. La nouvelle date est fixée pour le 12 décembre prochain. Ce sera la bonne car le peuple algérien dans son immense majorité a compris la gravité du vide institutionnel s’il venait à perdurer. Il a compris que l’Algérie était visée par un complot. Celui d’empêcher la tenue de l’élection présidentielle. Un complot «criard» car le «non» à cette élection n’est assorti d’aucune alternative. Il est clair que ce complot regroupe plusieurs protagonistes aux intérêts convergents. Se retrouvent dans ce complot ceux qui, de longue date, ont créé les conditions et ont poussé à la corruption dans les rouages de l’Etat. Les mêmes qui ont instauré la «hogra» comme système de gouvernance. Se sont joints à cette mafia d’autres milieux qui, pour diverses raisons historiques, ont saisi l’occasion pour tenter d’empêcher l’Algérie de se relever. On peut affirmer sans se tromper, en cette période de commémoration du 1er Novembre, que le complot est avorté. Comme tous les complots qui avaient tenté d’entraver la guerre de Libération nationale. Aujourd’hui, le peuple algérien a la chance d’avoir à ses côtés son armée pour le protéger et l’accompagner jusqu’aux bureaux de vote pour solutionner la crise. « Je tiens à affirmer que le respect et la protection des droits et libertés fondamentales ne donnent à quiconque le droit d’user de sa liberté d’expression et de manifestation pour attenter au droit de l’autre à l’exercice de ses libertés et à l’expression de sa volonté à la participation au scrutin» a déclaré en substance, jeudi dernier, le président Bensalah. Tandis que la veille, le général Gaïd Salah avait été on ne peut plus clair. « Nous mettons en garde aujourd’hui quiconque tente de perturber et troubler la sérénité de cette importante échéance (l’élection présidentielle, Ndlr).» a-t-il précisé. Comme il avait mis en garde «la bande et ses relais» avant d’entrer en action. En plus d’être général, Gaid Salah est un moudjahid. Un acteur de l’indépendance. Oui, les Algériens ont de la chance. Leur pays est bien protégé. Eux aussi !

De Quoi j'me Mêle

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