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Le lait en sachet réservé aux ménages

Ciblage. La décision est simple. Elle vient d'être prise. Elle concerne l'un des produits de large consommation subventionné par l'Etat. Le dernier numéro du Journal officiel (N°35) contient le décret exécutif N° 20-153, signé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, qui interdit «La réorientation et/ou l'utilisation de la poudre de lait subventionnée pour la fabrication du lait entier pasteurisé ou d'autres produits ou produits laitiers et dérivés ainsi que l'utilisation du lait pasteurisé conditionné en sachet, par tout agent économique». Bien lire «par tout agent économique» car le décret ne cite «notamment» que «les établissements de débits de boissons, les cafés et les restaurants». Les hôtels avec leur petit déjeuner compris dans les nuitées, les pâtisseries, les glaciers, etc. sont également des «opérateurs économiques» qui s'approvisionnent en lait. Ce même décret précise que «Tout manquement à cette disposition est sanctionné, conformément à la législation en vigueur». Le texte vient à point nommé pour rappeler que les subventions doivent être encadrées. Cette interdiction aux opérateurs économiques n'est qu'une étape en attendant que le bénéfice des subventions ne soit exclusivement réservé aux petites bourses. Le fichier est en cours, semble-t-il. Mais avant cela, il y a lieu de préciser que les meilleurs textes ne valent que si leur application est effective. Dans le cas présent de ce décret, il est impératif que les services de contrôle du ministère du Commerce se mobilisent pour être présents et avec constance sur tous les lieux de transit et de commercialisation de ce lait subventionné. Cela va des laiteries qui produisent ce lait en sachet jusqu'au marchand de glaces en passant par les distributeurs sans oublier les détaillants. La triche se niche à tous ces niveaux. Pour les laiteries le contrôle est simplifié. Elles reçoivent de l'Onil quelque 8 000 tonnes de lait en poudre chaque mois. Une quantité qui, reconvertie en litres, peut facilement être comparée avec la production, de lait en sachet, mensuelle de la laiterie. La facturation obligatoire permettra de contrôler la distribution. Il faudra ajouter le contrôle inopiné des «opérateurs» en question. Avec vérification du contenu de leurs frigos. Si le contrôle est bien structuré, l'application du décret est assurée. Dans le cas contraire, les ruptures d'approvisionnements se poursuivront. Ce n'est pas plus compliqué!

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