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Le dialogue ou la «3e chambre»

Historique. 57 ans, jour pour jour, après l’indépendance du pays, le chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, fait une proposition de même portée pour le futur de l’Algérie. Son appel au dialogue aura pour cadre ce qui ressemble à une nouvelle « chambre » parlementaire et qui devra être fonctionnelle « incessamment ». Elle sera dirigée par un panel de « personnalités nationales crédibles, indépendantes, sans affiliation partisane et sans ambition électorale ». Sa composition concerne « tous les acteurs politiques nationaux, l’ensemble des composantes de la classe politique, (les) personnalités patriotiques nationales, (les) mouvances qui structurent la société civile et… tous ceux qui sont considérés comme exprimant les sentiments d’une frange de notre population, ou de ses élites, notamment les jeunes et les femmes». Ce dialogue aura lieu dans une liberté totale. «L’Etat y compris l’institution militaire…observera la plus stricte neutralité». Il ne sera là que pour mettre «les moyens matériels et logistiques à la disposition du panel de personnalités, qui décidera lui-même des modalités de son fonctionnement». La mission des membres de cette «chambre» est de «débattre de toutes les préoccupations portant sur la prochaine échéance présidentielle et, partant, apporter leur contribution à l’organisation du scrutin dans un climat d’entente et de sérénité». L’objectif est de mettre en place «l’organe ou l’autorité électorale indépendante qui aura pour mandat d’organiser et de contrôler le processus électoral dans toutes ses étapes». Il s’agit évidemment de l’élection du président de la République. Sans perdre de temps. Pour que l’Algérie retrouve la «normalité». Jamais une offre pareille n’avait été faite auparavant. L’instance qui sera issue du dialogue sera, hiérarchiquement, au-dessus de l’administration. Son champ d’intervention s’étalera sur l’ensemble du territoire national. Sa création, sa composition, ses attributions, etc. feront l’objet d’une loi spécifique. Même la loi électorale sera révisée pour être en adéquation avec cette nouvelle instance. Elle aura à gérer son budget propre. Personne ne pourra, avec cette offre, faire le procès de l’Etat algérien de n’avoir pas tout essayé pour sortir le pays de la crise. Personne ne peut dire, non plus, que l’Algérie manque de patriotes pour la sauver. L’optimisme doit donc, être de mise. Du dialogue… jaillira la lumière !

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