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Le «déminage» de l’Etat se poursuit

«Pschitt ». Un communiqué du ministère de la Justice nous a appris, jeudi dernier, que deux juges, l’un au tribunal d’El Harrach (W. Alger) et l’autre à la cour de Tiaret ont été suspendus pour « abus de fonction », « comportement nuisible à la réputation de la justice». Dans le même communiqué il est mentionné qu’il « a été mis fin aux fonctions du procureur de la République près le tribunal de Tlemcen pour abus de fonction et violation délibérée de procédures juridiques avec la soumission de son dossier à l’enquête ». Il s’agit du fameux procureur qui s’était fendu d’un communiqué annonçant que l’ancienne ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, était en fuite à l’étranger alors qu’elle était tranquillement chez elle, sur les hauteurs d’Alger. Le communiqué est bien précis puisqu’il parle de « violation délibérée de procédures ». Cette affaire n’est pas finie puisque le « dossier est soumis à l’enquête ». Il n’y a aucun risque de se tromper, nous sommes là face à ses « bombes à retardement » évoquées par le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, lors de sa visite à la 1ère Région militaire le 23 avril dernier. Voilà plus précisément ce qu’il avait déclaré ce jour-là : « Nous rappelons que notre pays n’a cessé d’être la cible de complots abjects, pour le déstabiliser et mettre en péril sa sécurité... En effet, nous avons pu recueillir des informations avérées faisant état d’un plan malveillant pour mener le pays à l’impasse, dont les prémices remontent à 2015…Nous œuvrons sereinement et avec patience à démanteler les bombes à retardement qu’ont implantées ces corrompus et corrupteurs dans les différents secteurs et structures vitales de l’Etat… ». Ce n’est pas la première mise à l’écart de magistrats depuis le début de la crise. Ce sont autant de « bombes à retardement démantelées ». 2015 n’est pas une date fortuite. Une toute dernière « bombe » a été également « démantelée » à Lakhdaria (W. Bouira) avec la décision de limoger le chef de la daïra et le directeur local de l’ADE (services des eaux). Ceci après la manifestation de la population qui n’a pas eu d’eau le jour de l’Aïd. Plusieurs autres exemples existent. Cependant, il faut se garder de généraliser, prévient Gaïd Salah, l’Algérie compte « beaucoup de cadres honnêtes, intègres et loyaux ». Toutefois et à l’approche de la rentrée sociale, les Algériens devraient redoubler de vigilance. Le « déminage » est bien avancé, mais pas terminé !

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