{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le complot diabolique

Mal planétaire. Ce qui a choqué le plus les Algériens ce n’est pas tant la corruption. Ils suivent l’actualité pour savoir que tous les pays sont touchés par cette addiction à l’argent. En France, en Russie, en Chine, etc. etc. C’est sa connexion avec des dirigeants politiques qui les a secoués. Apprendre que des hauts responsables de l’Etat se seraient sucrés sur leur dos est dur à avaler. Que d’autres ont érigé la corruption comme mode de gouvernance. Voir, enfin, ces mêmes responsables poursuivis par la justice et mis en prison en attendant leurs procès voilà qui est de nature à redonner confiance et espoir à l’ensemble des Algériens. Cette lutte contre la corruption est inédite dans notre pays. Et sans l’accompagnement de l’institution militaire, elle aurait, tout simplement, été impossible. Les enquêtes se poursuivent. Et c’est tant mieux car si le « germe » n’est pas extrait, la corruption reprendra comme une infection mal soignée. Pourtant et n’ignorant rien de tout cela, des voix osent dire que cette lutte n’est pas une priorité. Que la priorité c’est la solution politique. Que la solution politique n’est pas l’élection présidentielle. C’est quoi ce raisonnement décousu ? On peut penser que les voix en question sont celles des complices des corrompus et leurs pendants politiques. On est en droit de le penser puisqu’ils désirent que s’arrête la lutte contre la corruption tout en voulant laisser le pays sans président de la République. Sinon, à quels intérêts profiteraient leurs cris et gesticulations ? Surtout quand on entend «yetnahaw gaâ!». Qui sont ces «gaâ» ? Nous sommes 44 millions d’Algériens, on ne peut pas nous accuser tous de corrompus. Il va falloir donner des noms, faire une liste. Ces mêmes voix ne veulent plus de tous les ministres au complet. Que leur reproche-t-on ? Ont-ils volé ? Non, mais il faut qu’ils partent ! C’est quoi ce délire ? Des responsables incorruptibles existent en Algérie. A commencer par ceux qui mettent en prison les corrompus. Et d’abord qui peut décider seul ? Sans consulter les Algériens. Alors que l’urne est le seul moyen démocratique. Ces mêmes voix défendent le système des corrompus. Et pour mieux «creuser notre tombe», elles veulent chasser le gouvernement et le chef de l’Etat intérimaire. Ainsi que les walis et autres représentants de l’Etat. Elles veulent placer l’Algérie et les Algériens dans un vide suicidaire. Pire que dans les années 90. Complot diabolique !
Z

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré