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La vie d’après, l’Etusa au «quart de tour»

Absence. Le déconfinement a commencé. Hier c'était la première phase. La seconde et prévue pour dimanche prochain. De toutes les activités qui doivent être relancées et qui font la vie économique et sociale du pays, les transports en général et ceux des voyageurs en particulier sont d'une importance capitale. Aucun retour à la normale ne pourra se faire sans eux. Il est vrai que certaines entreprises ont les moyens de transporter leurs personnels. Mais pas toutes. Il est vrai que beaucoup de travailleurs disposent de leur propre véhicule. Mais pas tous. Forcément donc, le premier secteur concerné par un retour à la normale est celui des transports. Surtout urbains. L'Etusa (Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger) se dit fin prête. Elle a même annoncé à l'APS les mesures barrières qu'elle a arrêtées pour la remise en service de ses dessertes. Elle a prévu, par exemple, 25 passagers à la fois au lieu des 100 habituellement. Quatre fois moins. Il faudra donc quatre fois plus de bus. On voit mal où elle les trouvera. Avant la crise sanitaire, elle affrétait déjà des bus pour renforcer sa flotte. Et même si, par miracle, elle y parvenait, la circulation routière dans la capitale, qui a toujours été problématique avec ses embouteillages, connaîtra des «bouchons» d'un calibre encore jamais vu. Sans ajouter le civisme des usagers qui risque de voler en éclats aux heures de pointe. Autrement dit, cette mesure est plus facile à prendre qu'à faire appliquer. L'Etusa a néanmoins le mérite d'être prête et d'avoir, d'ores et déjà, pensé à cette reprise. Même si le secteur des transports n'est pas inclus dans les deux premières phases. Ce qui n'est pas le cas des autres entreprises de transport des voyageurs comme la Sntf, pour ses trains de banlieue, le métro d'Alger ainsi que le tramway. Et pourquoi pas, aussi, les téléphériques. Sans oublier, évidemment les taxis. L'APS a essayé de se rapprocher de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) pour savoir où en étaient les préparatifs de la reprise. Pour la première fois de son existence, l'agence a trouvé la porte fermée. Ce n'est pas tout à fait un échec pour elle dans la mesure où elle se «frotte» (enfin) au vrai journalisme. Comment expliquer le silence de ces grandes entreprises de transport? Deux mois de confinement n'ont-ils pas suffi pour étudier l'après-Covid-19. Sachant qu'il n'y a pas de problèmes sans solutions. Preuve que l'Etusa...

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