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La saga continue

Le dialogue que beaucoup appellent de leurs vœux semble difficile à concrétiser. Aux exigences de certains, répondent les surenchères des autres. Difficile donc de contenter tout le monde et son père. Pourtant, la priorité des priorités est de sortir de l’impasse actuelle en convoquant au plus vite l’élection présidentielle, à charge pour le futur premier magistrat du pays d’engager les grands chantiers dont naîtra la deuxième République. Encore faut-il pour cela que chacun prenne conscience de la nécessité d’exclure l’exclusion et de concéder son droit à la véritable démocratie selon laquelle tout le monde a voix au chapitre.
Constatant néanmoins que la saga de la lutte contre la corruption continue. Dimanche, c’était au tour de Djamel Ould Abbès de rejoindre la prison d’El Harrach où tout un beau monde l’avait précédé. Les motifs, personne n’est censé les ignorer, même s’il appartient à la justice de boucler le dossier et de juger « en toute équité » les malfrats qui ont, avec une arrogance inqualifiable, pillé et saccagé la maison Algérie.
D’autres sont attendus de pied ferme par les magistrats instructeurs, mais le plus concerné, et sans doute le plus enclin à boucler la boucle tant le dossier dans lequel il est impliqué représente un cas d’école en matière de dilapidation des deniers publics, c’est bel et bien l’ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. De notoriété biblique, si l’on peut dire, il a parsemé les jardins de tous les secteurs où il est passé (pêche, transports etc.) des pierres de la régression féconde. En ce qui concerne l’autoroute Est-Ouest, il y a beaucoup à dire sur le procès antérieur dont il a été « exclu » au bénéfice du « doute », laissant le soin à ses adjuvants d’affronter les « foudres » d’un procès expéditif au terme duquel la montagne a accouché d’une souris. Comme il y a également d’autres responsables, passés pour nombre d’entre eux, étrangement, aux Transports.
A croire que c’est dans ce secteur que l’ascenseur social est le plus percutant, du moins pour les ministres et leurs « très proches » collaborateurs. Cette ignoble période aura été telle qu’elle a fait dire au vice-ministre de la Défense, chef d’état-major, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, que « certains hauts responsables ont eu un comportement abject ». Et d’expliciter les conséquences d’une pratique « en toute impunité et sans contrôle » qui a « obstrué les horizons des Algériens et semé la peur, voire le désespoir en l’avenir ». De fait, l’économie nationale a cruellement pâti de ces comportements indignes et la gangrène est devenue endémique, gagnant de multiples paliers de l’administration et des institutions les plus « populaires », comme les APC.

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