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La Présidentielle est actée

C’est aujourd’hui que se joue la partie ultime par le biais de laquelle le pays espère émerger de la crise qui l’affecte, depuis dix mois, et qui n’a que trop duré, si l’on en juge par les conséquences néfastes sur l’économie nationale. C’est aujourd’hui que la volonté populaire s’exprimera dans les urnes pour consacrer, en principe, les revendications exprimées, telles que la séparation des pouvoirs, l’alternance démocratique, le respect de l’indépendance de la justice, et, par-là même, celui des droits de l’homme, des libertés collectives et individuelles ainsi que, plus largement, la promotion d’une authentique justice sociale. Toutes ces aspirations ont été entendues par les cinq candidats, tant dans les meetings qu’ils ont animés à travers le pays, dans des conditions parfois difficiles, que lors du débat télévisé, unique en son genre, suivi par des millions d’Algériennes et d’Algériens, avec une grande attention. Il en ressort que leur programme, similaire en bien des points, visera à apporter une réponse conforme aux attentes et aux aspirations exprimées, avec, comme point d’orgue, une révision de la Constitution et de la loi électorale pour rendre les futures élections exemptes de tout reproche.
La volonté nihiliste de ceux qui ne partagent pas la démarche et leur ambition de barrer la route aux électeurs qui veulent exercer leur devoir électoral, conscients que le pays fait face à de lourds dangers et à des manœuvres préoccupantes de déstabilisation, relèvent, in fine, du déni de l’expression démocratique dont ils se disent porteurs, feignant d’ignorer que leur liberté s’arrête là où commence celle de l’autre. Il convient, à ce titre, de relever l’appel, mardi dernier, de 19 personnalités qui demandent aux marcheurs de la contestation de ne pas entraver le déroulement du scrutin et de respecter ainsi leur attachement aux actions pacifiques, contrairement à ce qui s’est déroulé devant les représentations diplomatiques du pays, à Lyon et à Bruxelles.
De tels agissements peuvent être considérés comme marginaux, au sens propre comme au figuré, et leur impact sur le rendez-vous électoral ne peut être que minime car la réalité du paysage politique, souvent appréhendée à partir des paramètres puisés au gré des préoccupations et des certitudes spécifiques aux grandes villes, s’affiche souvent différente, lorsque les zones rurales décident de se prononcer. 

De Quoi j'me Mêle

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