{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

La mosquée d'Alger et «l'absent»

Profondeurs. Dans cette réalisation qu'est la Grande mosquée d'Alger, visitée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, jeudi dernier, il y a plusieurs aspects aussi importants les uns que les autres. Un rapide «tour du propriétaire» nous renseigne que c'est la plus grande mosquée d'Afrique et la troisième plus grande au monde après celles de La Mecque et de Médine. Son minaret est plus haut au monde avec ses 43 étages. Cette mosquée est conçue pour recevoir jusqu'à 120000 fidèles. Elle est entourée de 12 bâtiments (centre culturel, bibliothèque, médiathèque, vidéothèque, amphithéâtres, diverses salles, des jardins et une immense esplanade, etc.). Une piste d'atterrissage pour hélicoptère a même été prévue. Sans oublier son système antisismique capable d'absorber 70% des secousses telluriques. Bref, c'est une prouesse sur le plan architectural. Ce monument exceptionnel abritera une université en sciences islamiques et en sciences humaines ainsi qu'un centre de recherches pour l'art et l'histoire islamiques avec un rayonnement qui entraînera une attraction touristique incontestable. L'image qu'il projettera de l'islam, à travers le monde, renforcera la fierté de tous les musulmans en ces temps où leur religion est agressée de toutes parts. Cette initiative de l'Algérie est à chercher dans son histoire. Durant 132 années le colonialisme a pris nos terres, il nous a affamés, martyrisés, il nous a interdit l'accès à l'enseignement, il a fait de nous des esclaves taillables et corvéables à merci, il a fait de nous des êtres sans statut, mais il n'a jamais réussi à déposséder l'Algérien de sa religion. Ni avec ses missionnaires religieux ni avec son interdiction des écoles coraniques. Dès 1830, les Algériens avaient compris que leur salut était dans la préservation de la religion de leurs ancêtres. C'était le seul moyen qui leur restait pour sauvegarder leur identité et leur unité. Grâce à quoi la révolution du 1er Novembre 1954 a pu triompher. Ce qui peut expliquer également le choix du 66ème anniversaire par le président Tebboune pour inaugurer l'impressionnante mosquée d'Alger après l'avoir visitée au cours de la journée nationale du Moudjahid. Nous ne terminerons pas sans saluer respectueusement et avec toute la considération et la reconnaissance, le président Abdelaziz Bouteflika. L'histoire retiendra que nous lui devons ce chef- d'oeuvre. Et bien d'autres réalisations dont nous profitons aujourd'hui!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours