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La France obsédée par l’Algérie

Fatuité. «L'ensemble des médias jouit d'une complète indépendance qui est protégée par la loi en France», c'est par cette phrase que la porte-parole du ministère des Affaires étrangères français, Agnés Von der Mühll, a justifié la diffusion sur deux chaînes télés publiques (France 5 et la Chaîne parlementaire LCP) d'un débat précédé d'un documentaire sur l'Algérie. Avant d'aborder le contenu de cette programmation faisons une petite leçon de journalisme à cette porte-parole qui est en poste depuis janvier 2018. Tous les médias du monde fonctionnent avec une ligne éditoriale. Laquelle ligne est dictée par le propriétaire du média. Le propriétaire de France 5, LCP et TV5 qui a également été mise à contribution le même jour, n'est autre que l'Etat français. Evoquer «l'indépendance» des médias c'est méconnaître les rudiments de la profession. Pourquoi TV5 aussi? Simplement que le même jour, cette chaîne a cru bon rediffuser une émission du 13 janvier 2018 qui présentait le livre intitulé «Entre mes deux rives» du pied-noir Jacques Ferrandez. Nul besoin de vous dire qu'il n'a pas été tendre avec l'Algérie indépendante. S'agissant des débats, les «invités» formaient une vraie chorale choisie parmi les disciples du bachaga Boualem. Elle est belle la liberté d'expression française à la française! D'ailleurs, elle est si spécifique cette liberté, qu'Emmanuel Macron a la sienne propre lorsqu'il s'en est pris (en 2017) aux journalistes de la chaîne télé RT France et Sputnik. Pour rappel, voilà ses propos: ce sont «des organes d'influence qui ont répandu des contrevérités infamantes sur ma personne et donc sur cela je ne cèderai rien». Le mot est lâché: «Organes d'influence» pour désigner des médias. Tenant compte de ces précédents, avancer l'argument de la liberté d'expression et «d'indépendance» lorsque l'Algérie et son peuple sont diffamés par des médias appartenant à l'Etat français n'est que pure niaiserie. Il y a une autre vérité qui a été confirmée par le général de Gaulle. Les médias français, à de rares exceptions, sont tous sous l'emprise sioniste. Les plus apparents «contrôleurs» sont BHL et Eric Zemmour. Ce qui explique que jamais, au grand jamais, un journaliste français et encore moins son média n'oseraient traiter librement une info sur Israël. De là à formuler une critique fondée sur l'Etat hébreu est impensable. Que celui qui veut soutenir le contraire avance un exemple. Un seul!

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