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L’OMS et les vrais enjeux

Dans un monde confronté à la tourmente du nouveau coronavirus, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) tient, depuis hier, sa 73ème assemblée dans une configuration exceptionnelle puisque les 194 pays membres doivent débattre en ligne. Leurs discussions seront suivies avec un certain intérêt, non seulement par les experts de la santé, mais, également, par le monde politique qui attend des débats qu'ils fassent la lumière sur un certain nombre de questions avant d'aborder les défis. La conférence virtuelle de l'OMS, qui dure encore aujourd'hui, va se pencher, en effet, sur des sujets cruciaux, depuis que l'organisation onusienne fait l'objet des critiques virulentes de l'administration Trump qui a suspendu la contribution des Etats-Unis. Cependant, l'objet premier de la réunion sera, d'abord, d'organiser une réponse internationale solidaire à la menace du nouveau coronavirus. C'est le véritable défi auquel doivent faire face les pays participants, un document porté par l'Union européenne ayant fait, déjà, consensus. Sont engagés en sa faveur des pays comme l'Allemagne, la France, et la Finlande, ses premiers rédacteurs, ainsi que l'Australie, le Royaume-Uni, la Russie, le Canada, le Japon ou encore l'Inde. Le document préconise une riposte internationale et une coopération de l'ensemble des organisations compétentes pour identifier le virus et permettre un accès universel aux médicaments, à commencer par le vaccin que certains pays cherchent à monopoliser.
à ceux qui tentent d'instruire un procès en sorcellerie au détriment de l'OMS, il faudrait rappeler qu'elle est la seule organisation à vocation universelle et que son rôle consiste à conseiller des stratégies, sans plus. La crise du Covid-19 l'a amplement démontré, les recommandations de l'OMS n'ont pas empêché chaque pays de n'en faire qu'à sa tête. Il ne peut s'agir, dés lors, de masquer des lacunes en tirant sur l'ambulance, sous prétexte qu'elle n'a pas actionné l'alarme. Les griefs du président américain Donald Trump contre la Chine et, accessoirement, contre les dirigeants de l'OMS, portent les germes d'une candidature passablement contrariée, à l'approche de l'élection en novembre prochain. Aussi, il y a peu de chance que les Etats-Unis obtiennent un soutien enthousiaste à leur cabale contre l'OMS, surtout que la résolution européenne a fait l'objet d'une unanimité exemplaire parce qu'elle souligne le caractère incontournable de la distribution, gratuite et universelle, du vaccin contre le Covid-19.

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