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L’économie en alerte

Les nouvelles économiques sont de plus en plus sombres. L’économie nationale est, en effet, plombée par une cascade de bilans inquiétants, comme celui qui a concerné, voici quelques jours, des entreprises dont on disait, volontiers, qu’elles sont le fleuron de l’industrie du pays, sur la voie triomphale d’une promotion des nouvelles technologies. En toile de fond, le baril dont dépend cette économie qui n’a jamais décroché de son étroite dépendance est, lui aussi, affecté par le coronavirus, de sorte que les caisses de l’Etat risquent, vite, de se retrouver dans une turbulence, synonyme de recours, contraint et forcé, à l’endettement extérieur.
Bref, la conjoncture est non seulement morose, mais elle s’accompagne d’un amoncellement de nuages qui nécessitent un branle-bas de combat, à la mesure des défis auxquels le pays va être rapidement confronté. Or, que voit-on sur le front social, marqué par des revendications répétitives dont l’unique objet semble être de compliquer, davantage, les contraintes et les risques qui pèsent sur l’économie du pays ? Des grèves du secteur éducatif, pénalisant, de manière régulière, les écoliers, déjà en mal de réel apprentissage, et d’autres grèves affectant, celles-là, le pavillon national. Air Algérie souffre, on le sait, d’un personnel pléthorique et rémunéré, rubis sur l’ongle, du moins en ce qui concerne le personnel navigant, dont les salaires et les quotes parts en devises donneraient le vertige à d’autres corporations, autrement plus bardées de diplômes et de compétences.
Inexorablement, le pays se dirige vers une situation financière difficile et des mesures doivent être prises pour prévenir la contrainte d’un passage sous les fourches Caudines du FMI, les leçons ayant été tirées de l’amère expérience vécue dans les années 90. En aucun cas, il ne faudrait retomber dans les mêmes erreurs et connaître les mêmes affres. Aussi, faudra-t-il en finir avec les importations de certains biens superflus, comme les cosmétiques et autres subterfuges qui continuent, encore, à occuper les étalages, malgré les mesures « draconiennes », déjà prises. Mais, plus encore, l’heure est venue de procéder à un bilan sans complaisance de l’impact du secteur informel sur cette économie nationale qui attend d’être soutenue par une politique fiscale « transparente et honnête ». Car, sur ce plan comme sur d’autres, il y a encore des efforts à entreprendre pour garantir la justice sociale à laquelle le peuple algérien aspire, sans cesse.

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