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L'école à l'heure du coronavirus

Hier, c'était un jour particulier pour 5 millions d'élèves appelés à reprendre le chemin de l'école. Une reprise qui intervient dans un contexte particulier, compte tenu de la persistance des risques induits par la pandémie du nouveau coronavirus. Les recommandations pleuvent, les «experts» préviennent de l'importance d'un strict respect des mesures barrières telles que le port du masque, l'utilisation du gel et la distanciation sociale. Facile à dire, estiment les enseignants qui, par avance, s'insurgent sur les nouvelles conditions de travail qu'ils considèrent comme, particulièrement, lourdes. Ce n'est pas là une nouveauté, le secteur de l'Education nationale ayant «brillé», depuis de nombreuses années maintenant, par des grèves surdimensionnées et des revendications à n'en plus finir, assorties de pratiques condamnables, dès lors qu'elles se situent hors du champ scolaire.
Voilà huit mois, déjà, que l'on s'est «habitué» à vivre avec le coronavirus mais la crainte des parents d'élèves, avec cette rentrée inédite, paraît légitime, même si les responsables du secteur ont mis l'accent sur l'impératif du protocole sanitaire afin de prévenir les risques éventuels et d'assurer la sécurité des enfants, unique moyen de transcender la phobie de la reprise des cours. A ce sujet, le syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation a adopté une position courageuse pour justifier la réouverture des établissements qui ne peuvent demeurer clos, indéfiniment.
Aux personnels de ces établissements de veiller à une prévention optimale, sur la base des mesures désormais éprouvées, et de consacrer une attention particulière à la dimension psychologique de l'événement, tant il est évident que le retour en classe portera la marque de l'angoisse et de l'incertitude, du moins pour quelques jours, sinon quelques semaines. Ils auront besoin, bien sûr, d'être secondés dans leur vigilance par des compétences en la matière et les directions de l'éducation, dans chaque wilaya, auront à coeur de ne pas méconnaître l'importance de cette approche, qu'elle soit mise à l'épreuve ou pas. Là aussi, l'adage selon lequel il vaut mieux prévenir que guérir revêt une signification dont il n'est guère besoin de souligner la pertinence. Reste à espérer que la prudence et la patience de tous les intervenants contribueront à mener à bien une mission dont la noblesse reconnue se conjugue, aujourd'hui, à un dévouement salutaire.

De Quoi j'me Mêle

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