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L’armée veille sur les élections

Détermination. Maintenant que la majorité des Algériens soutient l’élection présidentielle comme unique solution de sortie de crise, maintenant que les postulants déclarent leur candidature, maintenant que le processus pour cette échéance du 12 décembre prochain est en cours, toutes les conditions de réussite doivent être réunies. Prenons par exemple la révision des listes électorales. Au-delà des changements d’adresses, cette révision concerne plutôt l’inscription des jeunes qui auront 18 ans le jour de l’élection. Elle s’adresse également à celles et ceux qui ont «oublié» jusque-là de s’inscrire. Ce qui veut dire qu’il ne s’agit pas simplement d’ouvrir des guichets et attendre que le public se présente. Il faut sensibiliser. Convaincre tous ces jeunes qu’il s’agit de leur avenir qu’ils doivent construire eux-mêmes. Que les élections aujourd’hui sont crédibles. A qui revient ce travail ? Aux équipes des candidats d’abord. Aux associations civiles. Aux médias. Aux artistes. A tous les intellectuels amoureux de leur pays. Les jeunes ont besoin de comprendre. D’être rassurés. Dans un langage franc, direct et sincère. Il faut les soustraire aux voix maléfiques qui les désorientent et les démobilisent. Il n’est pas trop tard. Le travail de communication peut encore avoir lieu. Il doit avoir lieu. La nature a horreur du vide. L’autre condition de réussite à réunir est dans l’accompagnement de l’armée de tous les intervenants de cette opération stratégique. L’armée l’a promis. Elle le fera. Ceci n’empêche pas de préciser que cet accompagnement doit être plus que visible. Il doit être ostentatoire. Mais l’armée ne doit pas être laissée seule dans cet accompagnement. C’est l’affaire de tous les Algériens qui n’ont pas de patrie de rechange. Par des encouragements. Une voix, un geste. Juste pour rétablir l’équilibre et faire entendre la voix de la majorité bien plus forte que celle de la minorité très remuante actuellement. Nous sommes dans la dernière ligne droite et l’enjeu vaut la peine d’y mettre toutes les forces du pays. Le procès qui s’ouvre ce matin au tribunal militaire de Blida, vient à point nommé pour mettre la lumière sur ce qui s’est réellement passé dans la difficile conjoncture du mois de février passé. Et même avant puisque la gangrène de la corruption était déjà bien avancée à ce moment-là. Il faut expliquer à nos jeunes que grâce à l’armée, notre pays l’a échappé belle. Et qu’il s’en sortira !

De Quoi j'me Mêle

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