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L’ANP ou le secret d’une puissance

Point zéro. Il faut avoir vécu l'épisode «Hagrouna!» ce cri lancé par le président Ben Bella lors d'un meeting à Alger en octobre 1963. Il dénonçait, par-là, l'attaque militaire lancée par le roi marocain Hassan II contre notre pays dans la région de Tindouf. Ce cri a eu l'effet d'un électrochoc sur une population qui venait à peine d'arracher son indépendance. La mobilisation qu'il avait suscitée chez nos jeunes, était sans précédent. Finalement, la diplomatie l'a emporté et Hassan II est retourné chez lui avec ses troupes. L'histoire n'oubliera jamais qu'il a voulu profiter de nos faiblesses. L'Armée nationale populaire créée au lendemain de l'indépendance avec très peu de moyens. Elle a succédé à l'ALN, une armée de guérilla dont la principale force était l'esprit de sacrifice pour le pays depuis le 1er Novembre 1954. Pourquoi rappeler ces faits? Pour mieux apprécier les progrès réalisés par notre armée qui est aujourd'hui une puissance régionale connue et reconnue par tous. Autre exemple: en 1962 nos forces navales possédaient deux dragueurs de mines offerts par un pays ami. L'un d'eux a fait naufrage en avril 1963. Et savez-vous comment l'hebdomadaire français «Le Canard enchaîné» a donné l'info? «La moitié de la flotte algérienne a coulé!» a-t-il titré avec le mépris et le cynisme de ceux qui ne digéraient pas la «perte de l'Algérie française». Alors quand on assiste aujourd'hui à des manoeuvres navales de notre armée, l'émotion est trop forte. Ce corps d'armée aujourd'hui imposant avec ses moyens humains et matériels qui sécurisent notre façade maritime, avec aussi ces avions de combat qui voltigent au-dessus d'eux ainsi que ces troupes au sol formées d'élites et de forces spéciales, toutes ces composantes de notre armée sont la fierté de tous les Algériens. Cette force avec cette qualité, n'existait pas il y a à peine 66 ans. C'est dans ce sens que le chef d'état-major de l'ANP, Saïd Changriha, a salué, samedi dernier, «l'intérêt particulier et permanent» accordé par le président Tebboune à travers «la mise à disposition de toutes les conditions...qui permettent... de concrétiser les objectifs escomptés en termes de modernisation et de professionnalisation de notre Armée». C'était l'objectif du président Houari Boumediene. C'était aussi celui du président Bouteflika après la décennie noire. Aujourd'hui, le président Tebboune reprend le flambeau. Pour la sécurité de l'Algérie et des Algériens!

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