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L’Algérie ou la puissance assumée

Certains observateurs affichent leur surprise de l’instantanéité du retour de l’Algérie sur le devant de la scène régionale et internationale. Il faut dire, en effet, que la communauté des Etats ceinturant la Méditerranée et au-delà, n’ont pas tardé à signifier leur satisfaction de la victoire de l’Algérie sur les tenants du chaos permanent. L’élection présidentielle du 12 décembre dernier était plus qu’un signe de ce retour. Les observateurs qui connaissent bien l’Algérie savaient, eux, que l’Algérie était attendue de tous. Personne n’osait lui faire la leçon, ni l’obliger à changer de président. Les partenaires de l’Algérie étaient tout simplement en attente d’une réaction de son peuple. Ce dernier a pris ses responsabilités et «invité» pacifiquement l’ancien président de la République à se retirer.
Ce même peuple a eu une attitude exemplaire. Peu importe les contradictions en son sein, les débats, quelquefois, houleux et les «affrontements» politiques frontaux. Ce qu’il fallait retenir dans cette «épopée» pacifique d’un peuple pas comme les autres, mais aussi d’une armée tout aussi exceptionnelle, c’est que l’Algérie, avec toutes ses composantes, a ébahi le monde et pris encore une fois ses responsabilités en élisant un nouveau chef de l’Etat. Quelles qu’en soient les critiques, les mécontentements et les oppositions au processus du retour à la légalité constitutionnelle, la présidentielle s’est déroulée dans une atmosphère authentiquement démocratique quoi qu’en disent les détracteurs de l’Algérie. Ceux-là ne sont pas si nombreux ou tout au moins, pas aussi forts qu’on le pensait, puisque le retour de l’Algérie a été acté par l’ensemble de la communauté internationale.
De fait, l’instantané de ce retour s’explique par le poids intrinsèque de l’Algérie qui n’est pas à présenter dans le concert des nations. Il faut dire que la grande maturité de son peuple lui confère un surplus de respect. C’est dire que la dynamique qu’ a suscitée l’élection de Abdelmadjid Tebboune à la tête du pays ne relève pas du hasard et encore moins d’un quelconque concours de circonstances. Le dossier Libyen n’a pas «dopé» la diplomatie algérienne. C’est exactement le contraire qui s’est produit. Le pays quittait dangereusement la sphère politique et était sur le point de s’embraser. La suite, tout le monde la connaît et la démonstration de la place qu’occupe l’Algérie en Afrique du Nord et au Sahel est faite.

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