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L’Algérie ne manquera plus d’eau

Assurances. Le «règlement du problème de déficit en eau, en période de sécheresse notamment, passe par le recours au dessalement d'eau de mer, ceci d'autant plus que 90% des citoyens vivent près et le long de la bande littorale» a déclaré, jeudi dernier, notre ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki. En effet et avec ses 11 stations de dessalement en activité et quatre autres en cours de réalisation, l'Algérie ne veut pas s'arrêter là. Elle vient de lancer un avis d'appel d'offres pour la réalisation de quatre autres usines de dessalement d'eau de mer. Avec pour objectif celui d'atteindre en 2030 une production de deux milliards de m3 d'eau de mer dessalée. Il faut ajouter les réserves souterraines du Sud du pays dont bénéficieront les régions des Hauts-Plateaux. Quant aux autres nappes souterraines situées plus au Nord, celles-ci peuvent produire six milliards de m3 par an. D'autre part, pas moins de 65 barrages sont en cours d'exploitation à travers le pays dont certains connaissent des surplus chaque année comme le barrage de Beni Haroune. D'où l'idée de raccorder les barrages excédentaires avec ceux qui accusent des déficits. Un véritable maillage de la production d'eau sur tout le territoire national. Les besoins de l'agriculture peuvent être pourvus, en plus de l'eau des barrages, avec la production des stations de traitement des eaux usées. Les mêmes stations servent à alimenter les chantiers, le nettoyage des rues sans oublier la lutte contre les incendies. Nous voilà rassurés de nos craintes de voir ressurgir les images du passé des robinets à sec. Parés comme nous le sommes dans le dessalement d'eau de mer, il n'y a aucune crainte à voir la Méditerranée manquer d'eau. L'Espagne, Malte, la Tunisie pour les plus proches, dessalent aussi l'eau de la mer Méditerranée. D'autres pays à travers le monde ont fait le même choix comme les Etats-Unis, le Mexique, le Chili, l'Arabie saoudite, la Jordanie, Oman, le Koweït et même l'Australie. Ceci dit, ces assurances ne doivent pas faire oublier que l'eau reste une denrée précieuse. Même si les consommateurs ne la paient pas au juste prix. Le secteur de l'eau s'est si bien développé chez nous qu'il épargnera aux générations futures de vivre les affres de la sécheresse et des pénuries d'eau. Les plus âgés se souviennent des années 70, 80, 90, du siècle dernier, où les familles veillaient tard la nuit en face des robinets «inanimés». Un cauchemar!

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