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Hani inspecte les stocks au port d’Alger

Précautions. La double explosion dans le port de Beyrouth a incité notre ministre des Transports, Lazhar Hani, à vérifier lui-même, samedi dernier, s'il n'y avait pas des matières dangereuses stockées au port d'Alger. «Ce qui s'est passé au port de Beyrouth peut se produire dans n'importe quel autre port, d'où la nécessité de veiller à la stricte application des lois (la nôtre date, selon lui, de 1975) pour éviter pareilles catastrophes» a-t-il précisé lors de sa visite de contrôle. Après avoir fait le tour du site il a été catégorique: «Aucune marchandise dangereuse ne s'y trouve.» Nous voilà rassurés. Sauf qu'il a trouvé de la poudre...de lait stockée dans les hangars depuis, tenez-vous bien, depuis 10 ans. Sans donner la quantité. Il est vrai qu'elle ne risquait pas d'exploser. Il a trouvé également des médicaments dans le même état. Des livres aussi. Alors là, il s'est fâché et a ordonné «leur destruction immédiate». Il avait raison, mais il aurait pu épargner les livres qui sont bénéfiques éternellement. À vrai dire, on n'en sait rien puisqu'il n'y a pas eu de détails sur les «destructions». Pourquoi il s'est fâché? Parce que dit-il «les lois sont claires à cet égard: la durée de séjour des conteneurs au niveau du port ne doit pas dépasser 21 jours...Mais ces délais ne sont pas toujours respectés, ce qui crée des déséquilibres en termes de gestion et de stockage». Il a promis que «toutes les mesures seront prises pour améliorer la situation». Il n'a pas dit lesquelles.À la place il a fait part de quelques souvenirs. Dans les années 1980 et pour n'avoir pas respecté «les procédures légales (délais de stockage, Ndlr) en la matière...de sévères sanctions ont été prises à l'encontre de certains responsables de ports, allant jusqu'à l'emprisonnement», a-t-il dit. Suggérait-il la même chose aujourd'hui ou simple mise en garde contre toute récidive? Quoi qu'il en soit, cette poudre de lait et ces médicaments trouvés abandonnés au port ont été achetés en devises. Leur destruction, si elle est nécessaire, ne suffit pas pour autant. Il faut identifier et interpeller les responsables. Et si la prescription ne le permet pas, alors il faudra penser rapidement à améliorer les textes réglementaires. Il faut en finir avec les responsables qui occasionnent des dégâts et s'en vont couler des jours heureux à l'ombre d'une retraite dorée, sans avoir de compte à rendre à la collectivité. Mentalité à bannir!

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