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Douanes, surfacturation et contrebande

Sangsues. Nos services des douanes luttent inlassablement contre la délinquance économique. On pouvait penser que les nombreux procès liés à la corruption et autres délits économiques qui ont lieu depuis plus d'une année, allaient dissuader ceux qui seraient encore tentés d'y avoir recours. Visiblement, ce n'est pas le cas même si la tendance est tout de même à la baisse. Ce n'est pas tant les vertus de la morale qui auraient repris le dessus, mais plutôt la mise en application de certains dispositifs appropriés. Qu'on en juge: nos services des douanes ont débusqué, entre janvier et septembre 2020, pas moins de 427 dossiers ayant trait aux infractions de change. C'est la directrice de l'information et de la communication par intérim des douanes, Mme Nassima Allou Breksi, qui l'a affirmé. Elle a estimé la valeur de ces infractions à 870 milliards de centimes. Il ne fait pas de doute que le quatrième trimestre 2020 qui manque à ce bilan ferait atteindre cette valeur au-dessus de la barre des 1000 milliards de centimes. Un chiffre important pour un volume de nos importations drastiquement «allégé» au profit de la production nationale. Nos douanes espèrent venir à bout de ces crimes économiques avec le paiement dit «à terme» prévu par la loi de finances 2021. Cette disposition permet à l'importateur de payer sa marchandise 30 jours après sa date d'envoi. Un laps de temps qui permet aux douanes d'effectuer les vérifications nécessaires des marchandises en question. Sauf que ce point de la loi de finances 2021 nécessite un texte d'application qui est en cours d'élaboration. Traduire qu'il n'est pas encore effectif. L'espoir fait vivre. L'autre saignée de notre économie est la contrebande. Le nouveau moyen mis en place pour lutter contre ce fléau est «l'imposition d'autorisations de circulation de certaines marchandises, notamment dans les wilayas frontalières». Certaines car les transporteurs de fruits et légumes frais ainsi que les produits de la pêche ne sont pas concernés par cette autorisation. C'est le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, qui a fait cette précision aux sénateurs, jeudi dernier. De janvier à novembre 2020, les douaniers ont interceptés 2680 contrebandiers et saisis les marchandises qu'ils transportaient d'une valeur de 700 milliards de centimes. À une époque où on compte nos sous, ces délits économiques prennent une importance majeure qu'il faut combattre sans faiblesse!

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